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Top 14 - Pour Toulouse, quand l’intensité y est, forcément ça va mieux...

Par Jérémy FADAT
  • Quand l’intensité  y est, forcément...
    Quand l’intensité y est, forcément...
Publié le
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Handicapés par la blessure prématurée de Ramos, mais surtout par leur manque d’agressivité en première mi-temps, les Stadistes ont pourtant été à deux doigts de renverser la vapeur.

Rappelez-vous l’après-Mondial quand, derrière le retour des internationaux, Toulouse avait mis plusieurs semaines à retrouver des repères collectifs, ce qui s’était fait ressentir dans le contenu et les résultats. Et avait attendu d’entamer la Champions Cup, dont chacun connaît l’excitation qu’elle engendre dans le groupe stadiste, pour monter clairement en régime et aligner les démonstrations. De là à réaliser un parallèle avec la première mi-temps des Rouge et Noir, au Matmut Atlantique, qui marquait la fin du Tournoi des 6 Nations et donc les retrouvailles avec les Bleus, il n’y a qu’un pas… Qu’il s’agit de ne pas effectuer trop vite. D’abord parce qu’en laissant Mauvaka et Kinghorn au repos, ou Baille, Aldegheri, Meafou, Cros et Dupont parmi ses remplaçants, Ugo Mola avait choisi de "panacher" son effectif, récompensant certains hommes forts de la période de doublons. Certes, il faut s’interroger sur le temps nécessaire à ce que le groupe montre l’osmose qui était la sienne dans le jeu avant les échéances du XV de France, mais l’essentiel n’est sûrement pas là. Le hic ? Il est dans le manque d’intensité et d’agressivité des champions de France en titre en début de match. C’était assez flagrant dans les rucks et les zones de collision. Or, en ayant opté pour un banc XXL capable de faire pencher la balance à son entrée sur le terrain, le manager avait à prévenu ses hommes que leurs adversaires du soir allaient démarrer pied au plancher et tenter de faire l’écart au plus vite. Chercher marquer les Stadistes au fer rouge… C’est ce qu’il s’est passé, ce qui ne les a pas empêchés d’être trop vite dépassés sur chaque accélération girondine.

Partis de très (trop ?) loin

L’autre truc ? C’est qu’en perdant Thomas Ramos dès la 2e minute de jeu (touché à la crête iliaque sur l’essai de Yoram Moefana), le staff a vu une partie de son plan s’effondrer. Déjà parce que c’est son stratège qui a quitté le terrain, avec les conséquences que l’on sait en termes d’occupation et de jeu au pied. Ensuite, parce que Ramos était le garant tactique de ce que l’encadrement avait voulu mettre en place et qu’en son absence, ses coéquipiers ont semblé errer pendant une demi-heure sans savoir quoi faire. Enfin, parce que cela a contraint à lancer Dupont bien plus tôt qu’espéré, dans un rôle d’ouvreur qui ne l’a pas vraiment servi dans un premier temps, son impact n’étant pas celui espéré en sortie de banc en deuxième période. Mais, pour revenir aux propos énoncés plus tôt, lorsque les Toulousains mettent l’intensité adéquate… En ce sens, la deuxième mi-temps fut si éloquente. Enfin saignants au sol, et donc capables d’enchaîner debout, ils ont (comme par magie) produit le rugby qui est le leur d’ordinaire. Inscrivant, bien aidé par l’apport d’un banc impressionnant, trois essais en "deux temps trois mouvements" et offrant une fin de rencontre incroyable, et finissant proches d’un succès d’envergure en partant pourtant de très loin. Preuve que le plan aurait pu être parfait.

Rappelez-vous l’après-Mondial quand, derrière le retour des internationaux, Toulouse avait mis plusieurs semaines à retrouver des repères collectifs, ce qui s’était fait ressentir dans le contenu et les résultats. Et avait attendu d’entamer la Champions Cup, dont chacun connaît l’excitation qu’elle engendre dans le groupe stadiste, pour monter clairement en régime et aligner les démonstrations. De là à réaliser un parallèle avec la première mi-temps des Rouge et Noir, au Matmut Atlantique, qui marquait la fin du Tournoi des 6 Nations et donc les retrouvailles avec les Bleus, il n’y a qu’un pas… Qu’il s’agit de ne pas effectuer trop vite. D’abord parce qu’en laissant Mauvaka et Kinghorn au repos, ou Baille, Aldegheri, Meafou, Cros et Dupont parmi ses remplaçants, Ugo Mola avait choisi de "panacher" son effectif, récompensant certains hommes forts de la période de doublons.

Certes, il faut s’interroger sur le temps nécessaire à ce que le groupe montre l’osmose qui était la sienne dans le jeu avant les échéances du XV de France, mais l’essentiel n’est sûrement pas là. Le hic ? Il est dans le manque d’intensité et d’agressivité des champions de France en titre en début de match. C’était assez flagrant dans les rucks et les zones de collision. Or, en ayant opté pour un banc XXL capable de faire pencher la balance à son entrée sur le terrain, le manager avait à prévenu ses hommes que leurs adversaires du soir allaient démarrer pied au plancher et tenter de faire l’écart au plus vite. Chercher à marquer les Stadistes au fer rouge… C’est ce qu’il s’est passé, ce qui ne les a pas empêchés d’être trop vite dépassés sur chaque accélération girondine.

Partis de très (trop ?) loin

L’autre truc ? C’est qu’en perdant Thomas Ramos dès la 2e minute de jeu (touché à une crête iliaque sur l’essai de Yoram Moefana), le staff a vu une partie de son plan s’effondrer. Déjà parce que c’est son stratège qui a quitté le terrain, avec les conséquences que l’on sait en termes d’occupation et de jeu au pied. Ensuite, parce que Ramos était le garant tactique de ce que l’encadrement avait voulu mettre en place et qu’en son absence, ses coéquipiers ont semblé errer pendant une demi-heure sans savoir quoi faire. Enfin, parce que cela a contraint à lancer Dupont bien plus tôt qu’espéré, dans un rôle d’ouvreur qui ne l’a pas vraiment servi dans un premier temps, son impact n’étant pas celui espéré en sortie de banc en deuxième période. Mais, pour revenir aux propos énoncés plus tôt, lorsque les Toulousains mettent l’intensité adéquate…

En ce sens, la deuxième mi-temps fut si éloquente. Enfin saignants au sol, et donc capables d’enchaîner debout, ils ont (comme par magie) produit le rugby qui est le leur d’ordinaire. Inscrivant, bien aidé par l’apport d’un banc impressionnant, trois essais en "deux temps trois mouvements" et offrant une fin de rencontre incroyable, et finissant proches d’un succès d’envergure en partant pourtant de très loin. Preuve que le plan aurait pu être parfait.

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Les commentaires (1)
Djive-ST Il y a 28 jours Le 30/03/2024 à 00:59

Mentalement Antoine Dupont s'était préparé à entrer sur le pré à la 50ème et le plan avait certainement été conçu avec Thomas Ramos en stratège avec sa vista et la précision de son jeu au pied... Antoine était encore aux Anges en vacances ou à Los Angeles ! Puis avec le recadrage de Mola à la pause il a repris le volant ! Et les « finisseurs » ont fini le boulot ! Le ST va se mettre en mode phase finale maintenant ! Et on va voir du lourd, du très lourd à chaque match en commençant par Pau ! Il a un statut et un titre à défendre ! Et avec la charnière emblématique, l'axe 15,10,9,2 bien rodé on va se régaler