Top 14 - "On ne va pas se cacher, on va à Toulouse avec des ambitions" affirme Nolann Le Garrec
Absent du dernier match entre les deux équipes il y a trois semaines, Nolann Le Garrec revient aux commandes du Racing 92 pour disputer l’affiche de ce week-end, au stade Ernest Wallon.
On dit souvent de Toulouse qu’elle est la bête noire du Racing 92. Est-ce vrai ?
Je ne pense pas. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que cette équipe est depuis très longtemps régulière et performante en Top 14 ou en Champions Cup. (il marque une pause, reprend) Toulouse, c’est la bête noire de beaucoup d’équipes, en fait… (rires)
Y a-t-il un jeu à la toulousaine ou est-ce un mythe ?
Les Toulousains ont une culture qui leur est propre : ils sont dans l’initiative, essaient de faire vivre le ballon par tous les moyens et privilégient le jeu debout, quel que soit le numéro du maillot, puisque leurs avants se retrouvent souvent en position de relayeurs au sein d’une même séquence. C’est une façon de jouer à part. C’est leur identité, quoi.
La dernière fois que votre équipe s’est déplacée à Toulouse, le résultat fut sans appel : 31-7. Le contexte est-il cette fois-ci différent ?
Oui. Les Toulousains joueront la semaine prochaine leur demi-finale de Champions Cup (face aux Harlequins, N.D.L.R.) et ce match de phase finale sera déjà dans un coin de leurs têtes, lorsque nous croiserons leur route… De notre côté, cette rencontre sera la dernière avant la coupure européenne et nous mettrons donc toute notre énergie sur ce match. On ne va pas se cacher : on va à Toulouse avec des ambitions.
Il n’est pas acquis qu’Antoine Dupont démarre face au Racing, samedi. S’il était présent, cela serait-il source de pression supplémentaire, pour vous ?
Non. Toulouse a une équipe formidable et s’appuie sur l’un des meilleurs joueurs du monde à chaque poste. Si Antoine débute, ce sera un super défi mais j’aborderai le match avec la même envie, si c’est un autre numéro 9.
Quelle sera la clé de cette prochaine rencontre ?
Le sujet de la semaine, chez nous, c’est le combat au sol. La semaine dernière, les avants ont fait un super match à Oyonnax (13-43) mais on s’est un peu fait batailler au sol, là-bas. Pourtant, si nous souhaitons à Toulouse déployer notre jeu de mouvement, il faudra être parfait dans le combat au sol.
Vous n’aviez pu disputer le dernier huitième-de-finale de Champions Cup en raison d’une commotion cérébrale. Cela fut-il difficile à vivre ?
Ce fut un crève coeur, oui. La commotion, c’est une blessure invisible. Je me sentais quasiment prêt à jouer mais je n’en avais pas le droit. Néanmoins, je relativise. J’ai profité de cette période de repos pour me régénérer en vue de la fin de saison.
Votre statut a-t-il changé depuis la fin du Tournoi des 6 Nations ?
Oui, forcément. Dans les stades, les gens ont désormais une petite attention pour moi. C’est sympa. Mais ce n’est pas un grand bouleversement. L’équipe de France, elle met un coup de projecteur mais l’important, c’est de rester présent sur la durée.
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