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Top 14 - Toulouse sur son 31 prend la place de leader au Stade français

  • Les Toulousains ont livré une grande performance face au Stade français.
    Les Toulousains ont livré une grande performance face au Stade français. Icon Sport - Anthony Dibon
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Enfin capables de battre leur bête noire, les Stadistes ont engrangé un 31e match consécutif sans défaite à domicile pour mieux retrouver leur fauteuil de leader. Tout sauf anecdotique, à l’approche du sprint final...

Ils avaient beaucoup de raisons de l’emporter, les Toulousains. Une question d’orgueil, d’abord, puisqu’au-delà de remporter ce «Clasico» à la saveur toujours particulière, il s’agissait surtout pour les Stadistes de faire enfin tomber leur bête noire, dernière équipe à s’être imposée à Toulouse voilà un peu plus de deux ans (28-29), et même la seule à avoir empêché Toulouse de s’imposer à domicile depuis lors (match nul 16-16 en novembre 2022). L’objectif d’enchaîner un symbolique… 31e match consécutif sans défaite à domicile se doublant d’un autre, plus prosaïque : chiper aux Soldats roses cette place de leader qu’ils squattaient depuis de longs mois. «Recevoir le premier, ça se suffit à lui-même en termes d’enjeu» avait ainsi résumé avant la rencontre le centre Pierre-Louis Barassi, tandis que son entraîneur Clément Poitrenaud avait affirmé que l’ambition de récupérer la première place n’était «pas anecdotique dans un championnat aussi long, dense et difficile.» Question de mentalité et de refuser, toujours, la position de dauphin. Question de superstition aussi, sans doute, les Toulousains se rappelant qu’ils n’ont obtenu leurs trois titres sous l’ère Mola que les années où ils avaient également bouclé la phase régulière au sommet du classement…

Paris pris à son propre jeu

Voilà pourquoi, face à «la meilleure équipe du Top 14 lorsqu’elle n’a pas le ballon», les Toulousains ont procédé comme ils aiment toujours historiquement le faire, en prenant leur adversaire sur son point fort. À savoir, évidemment, le combat dans les rucks et le jeu au pied, deux chandelles de Graou puis une passe au pied de Mallia récupérées par Lebel offrant aux Rouge et Noir un matelas de dix points en autant de minutes. Alors, bien sûr, cette entame sérieuse n’a pas empêché les trous d’air. Mais elle a au moins eu le mérite de donner un cap stratégique duquel les Toulousains n’ont jamais dévié, désireux de ne pas commettre l’erreur du «surjeu» dans laquelle ils étaient tombés à pieds joints lors du match aller à Jean-Bouin (12-27). À l’image, par exemple, de ce 50-22 trouvé par Mallia puis converti en pénalité après une mêlée dominante (38e), et surtout de cet improbable essai inscrit par Ramos à la 55e, au bout d’un contre de cent mètres sur lequel les Toulousains ont réussi l’exploit de réaliser deux turnovers à la poursuite de coups de pied. Si ce n’était pas prendre Paris à son propre piège, cela y ressemblait fort, ainsi que l’attestait cette inhabituelle statistique de 14 coups de pied tapés et 44% de possession de balle en première période.

Toutefois, et c’est heureux, le naturel revient souvent au galop, lorsqu’on s’en éloigne un peu trop. Le bel essai de Graou à la 30e après une double intervention décisive de Capuozzo en fut une première preuve, suivi de celui de Pita Ahki au retour des vestiaires au bout d’un joli mouvement collectif. Le coaching massif prévu par Ugo Mola à partir de la 50e permettant quant à lui à ses hommes d’appuyer sur le champignon en fin de match, jusqu’à sécuriser le bonus offensif grâce à un doublé du tank Manny Meafou, après une paire de pénalités jouées à la main. Le scenar’ parfait, quoi…

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