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Lamoulie : "De la déception, pas de défaitisme"

Par BOURNIQUEL David
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    "De la déception, pas de défaitisme"
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Malgré le rapprochement des Grenoblois au classement, l'arrière agenais, Mathieu Lamoulie, ne fait preuve d'aucun défaitisme. Son équipe est toujours maître de son destin et c’est bien là l’essentiel.

Dans quel état d’esprit se trouve l’équipe après la déconvenue parisienne ? (la semaine dernière, Agen s’est incliné à Paris contre le Stade français alors que les Parisiens évoluaient en double infériorité numérique, N.D.L.R.)

Il y a évidemment beaucoup de frustration et de déception. Toute l’équipe est très en colère. Très franchement, ramener un point de bonus défensif de Paris n’est pas un mauvais résultat dans l’absolu. C’est juste très décevant de devoir se contenter de cela lorsque l’on connaît la physionomie du match où toutes les planètes s’étaient alignées pour que l’on fasse beaucoup mieux.

Comment expliquez-vous ce résultat ?

Nous prenons le match par "le mauvais bout". On est rapidement menés 10 à 0. L’équipe s’accroche et on arrive à remettre les choses à l’endroit. Quand le Stade français se retrouve à 13, le score est de 15 à 15, tout reste à écrire. Inconsciemment, nous nous sommes peut-être dit que ce match ne pouvait plus nous échapper. On a mal négocié des surnombres, on a été trop imprécis, péchant peut-être par excès d’individualisme… Parallèlement à ça, les Parisiens se sont révoltés et nous sommes sortis du match.

Y a-t-il des choses à retirer de cet échec ?

Sans doute. Il va falloir l’utiliser comme levier psychologique, un axe de motivation. Il faut que cette défaite nous serve à l’avenir.

En tant que cadre du vestiaire, quel fut votre discours après le match ?

Vous savez, il n’y a pas eu besoin de grands discours. Tout le monde, en montant dans le bus après le match, savait que nous avions raté une occasion… Les gars sont déterminés à faire encore un peu plus, à avoir le petit supplément d’âme, le petit dépassement de fonction qui fera la différence. Chacun va élever son niveau de jeu individuel pour servir le collectif.

Conséquence directe de cet échec, Grenoble, votre principal concurrent dans la course à la douzième place, revient à deux unités alors que vous comptiez neuf points d’avance au début du bloc…

Contrairement à vous (les journalistes, N.D.L.R.) ou à certains observateurs, il n’y a jamais eu de triomphalisme dans nos rangs lorsque nous avions neuf points d’avance. De la même manière, nous ne sommes pas non plus défaitistes maintenant que l’écart s’est réduit. Il y a de la déception, bien sûr, mais surtout pas de défaitisme. Nous sommes dans notre championnat, on fait nos matchs, on reste lucides. Oui, au vu du contexte, nous aurions dû faire mieux à Paris. Mais au début du bloc, nous savions très bien que ces deux déplacements à Montpellier et à Paris seraient très difficiles à négocier et potentiellement pourvoyeurs de peu de points. Il nous reste quatre matchs, dont trois réceptions, pour nous maintenir. On est toujours "focus".

Et voilà que se profile Lyon, un candidat déclaré au top 6…

Oui, une très belle équipe. On a prouvé récemment que l’on savait se transcender face à des équipes de haut de tableau. Il va falloir confirmer. Nous venons de battre La Rochelle et de tenir tête à Clermont. On va recevoir Lyon avec confiance mais aussi avec humilité parce que nous connaissons la valeur de cette formation qui nous avait largement battus à l’aller chez elle (52-20 en décembre dernier, N.D.L.R.). Cette rencontre doit nous servir à repartir du bon pied et à nous recentrer sur notre objectif : accrocher ce maintien !

Il serait de bon ton d’arriver à Grenoble, chez qui vous irez lors de la 24e journée, en étant rassurés…

Ce sera un match forcément particulier, une sorte de charnière. Mais nous n’en sommes pas là, il y a une autre journée à jouer d’abord et il ne faut pas se projeter outre mesure.

Vous êtes hors-jeu !

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