Une sélection passionnée

Par Midi Olympique
  • Créée il y a seulement un an, la sélection Only Seven’s continue de grandir peu à peu. Photo SF
    Créée il y a seulement un an, la sélection Only Seven’s continue de grandir peu à peu. Photo SF
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Rugby à 7 Formée la saison dernière par l’ancien comité du Lyonnais, la sélection Only Seven’s Academy s’est préparée toute la saison pour participer une deuxième fois au circuit élite.

Samedi 30 mars, quinze joueurs répètent leurs gammes sur le terrain principal du club de La Tour-du-Pin, qui a mis sa pelouse à disposition. Venus de Saint-Savin, Belleville-sur-Saône ou encore Trévoux, ils sont rassemblés pour préparer la saison de rugby à 7. Pour la deuxième année, Only Seven’s va participer au mois de mai au circuit élite. Lancée la saison dernière, par feu le comité du Lyonnais, l’expérience a été reconduite, toujours sous la houlette de Marc Duval, en charge du 7 à la ligue Aura, et de l’entraîneur de Bourg-Saint-Maurice François Schmitt. Après avoir terminé quatorzième sur vingt-deux équipes la saison dernière, l’équipe a été invitée à revenir. Et elle espère s’améliorer encore. Avec des moyens humains et financiers limités. "Cela reste encore confidentiel, regrette Jean-Baptiste Morel, le doyen de l’équipe, et qui pratique le sept depuis longtemps à Trévoux-Châtillon, plusieurs fois vainqueur des tournois du Lyonnais. Nous essayons de nous structurer avec une kiné, Coralie, et un prépa physique qui nous suit."

Après une détection en octobre, un groupe élargi a participé à plusieurs regroupements, dont le dernier a eu lieu le 13 avril, à Chaponnay, sur le terrain qui jouxte les locaux de la ligue Aura.

L’adaptation par l’intégration

"Nous nous retrouverons la veille du départ pour le Stanislas à Nancy mi-mai", explique François Schmitt. La sélection définitive sera communiquée une semaine avant. Les trois-quart de Saint-Savin, Louis Dugué (22 ans), et de Belleville, Guillaume Coût (27 ans), espèrent faire partie de l’aventure.

"C’est une sélection mais on ne se tire pas dans les pattes, explique le premier, qui a disputé tous les tournois la saison dernière. Personnellement, ça fait du bien dans une saison compliquée (Saint-Savin est reléguée en Fédérale 3, N.D.L.R.). J’ai eu la chance de faire du 7 et j’aime l’ambiance des tournois."

Pour d’autres, l’adaptation a été plus compliquée. "Au début, j’avais tendance à rentrer dedans alors qu’il faut déplacer le ballon, reconnaît Guillaume Coût. Et à 7, on ne peut pas se cacher. Cela permet de rester en forme et de se remettre en question. Il y a des jeunes qui poussent ! Maintenant, l’équipe commence à se connaître, à avoir des automatismes."

Face à des équipes plus expérimentées, d’autres formations départementales ou régionales, Only Seven’s espère montrer ses progrès pour pérenniser son existence, malgré un relatif désengagement institutionnel, et la difficulté à se rassembler, et à convaincre parfois les staffs de lâcher les joueurs. Sans oublier le travail de formation. "Il y a des feux follets, il faut tout leur apprendre", sourit François Schmitt. Comme de se mettre à l’ombre et de profiter des moments de récupération sans courir dans tous les sens… Heureusement, les cadres comme Jean-Baptiste (30 ans) veillent au grain, animés par la même passion que les plus jeunes. "Honnêtement, au début, je ne pensais pas que c’était pour moi, mais je m’éclate, souffle Louis Dugué. S’il pouvait y avoir du 7 toute l’année, je signe !"

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