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Brive, un leader solide mais discret

Par Rugbyrama
  • Mathieu Voisin et Guillaume Namy lors de la victoire des Coujous sur la pelouse d'Oyonnax
    Mathieu Voisin et Guillaume Namy lors de la victoire des Coujous sur la pelouse d'Oyonnax Icon Sport
Publié le Mis à jour
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En s’imposant à Oyonnax lors de l’avant-dernière journée de Pro D2, Brive a surement validé sa place en demi-finale et par la même occasion une place de leader de saison régulière. Une position appréciée pour des Corréziens qui ont souvent avancé masqués.

Ce sont des performances aux doux airs de ritournelle pour Brive, capable parfois du pire dans sa saison mais aussi du meilleur quand il le faut, et c’est surement l’essentiel. Comme si tout était bien préparé à l’instar de ce groupe emmené dans l’Ain pour aller y chercher sa quatrième victoire à l’extérieur de la saison ; après Vannes, Soyaux-Angoulême et Nevers ! Et une équipe qui a déroulé un plan de jeu parfaitement maitrisé malgré la dizaine de changements dans l’équipe de départ. « On a avancé caché tout la semaine et je crois que ça nous va bien aussi. Certains journalistes ou supporters ont dit que c’était l’équipe bis, tant mieux si on peut gagner nos matches avec l’équipe bis. On va signer jusqu’à la fin. C’est une victoire de tout un collectif », lançait un Samuel Marques revanchard. C’est aussi un luxe pour le staff de savoir qu’il peut compter sur un groupe large à l’aube de la phase finale.

Beaucoup de joueurs ont levé la main pour jouer les derniers matches

(Jérémy Davidson)

Car là est peut-être l’enseignement le plus important de la performance dans le Haut-Bugey, celle de savoir que Jérémy Davidson peut compter sur une trentaine de joueurs ayant le couteau entre les dents quand il va falloir aller disputer des matches couperets. « Beaucoup de joueurs ont levé la main pour jouer les derniers matches », glisse un technicien fier de tout son groupe car il a pu s’offrir une revue d’effectif au moment opportun. Enzo Hervé fait partie de ceux qui ont marqué des points, alors que l’ouvreur de 20 ans n’avait plus joué depuis un mois. « C’est une grande joie car il y avait pas mal de changements et de joueurs qui revenaient. Moi le premier. Ça fait plaisir de pouvoir montrer qu’on a aussi notre place. On est là pour que le groupe avance ensemble. On est aussi professionnel et on n’est pas là pour rester sur le bord du terrain tous les week-ends », lance-t-il avec ambition.

Solide à Amédée Domenech, meilleure équipe à l’extérieur

Celle-ci nait également du fait que la première place de saison régulière qui tend les bras aux Coujoux apparait amplement méritée. « On est invaincu à la maison, rappelle Jérémy Davidson qui sait surement que son équipe est la seule dans cette situation. Être allé gagner à Nevers et Oyo, c’est important car on a été pas mal critiqué de ne pas avoir gagné chez les derniers", poursuit-il en faisant référence aux revers à Massy et Bourg-en-Bresse. Entre ce carton plein au Stadium et le statut de meilleure équipe à l’extérieur (25 points), il n’est pas illogique de voir Brive au sommet. Sauf que cela ne lui était arrivé qu’aux soirs des 10e et 12e journées, la faute à une début de saison poussif. La montée en puissance s’est faite petit à petit, et Samuel Marques note que la performance à Oyonnax « n’est pas loin du match référence à l’extérieur. » De bon augure avant cette dernière réception de Bayonne.

Alors oui, le demi de mêlée note qu’il reste « toujours ce 1% qui fait que l’on a un pied en demie » et pas les deux mais un seul point suffit désormais à son équipe pour conserver cette place dans le fauteuil. Mine de rien, le CABCL compte actuellement la meilleure attaque (796 points) et la deuxième meilleure défense (538 points), a dans ses rangs le meilleur réalisateur en la personne de Thomas Laranjeira (315 points) et preuve supplémentaire de son jeu décrié mais pourtant porté sur l’offensive, c’est la seconde formation à casser le plus souvent la ligne d’avantage. Entre expérience, gestion, discrétion et dos rond face aux critiques, les Corréziens se positionnent désormais comme les favoris à la montée directe en Top 14. « On a envie d’aller à Pau et de jouer cette finale pour avoir l’occasion de jouer la montée (…) mais on n’est pas champion », se méfie Samuel Marques.

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