Épernay change son staff pour la Fédérale 3

Par Midi Olympique
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Le club d’Épernay jouera en Fédérale 3 la saison prochaine, malgré le maintien en Fédérale 2 acquis sur le terrain. Condamné en première instance à une relégation administrative par la DNACG, le club avait décidé de faire appel de cette sanction. Elle a été confirmée par la commission d’appel, et le club a décidé de s’en tenir là. Il n’y aura pas d’action intentée auprès de la commission de conciliation du CNOSF. Et dans la mesure où la sanction administrative ajoute à cette rétrogradation une impossibilité de participation aux phases finales de la saison prochaine, le club s’est lancé dans une entreprise de reconstruction en profondeur pour se lancer dans un nouveau cycle. L’entraîneur Julien Vanzwaelmen, recruté il y a deux ans, n’a pas été reconduit. "C’est un peu soudain comme situation, a commenté l’ancien responsable de Compiègne. Je m’étais projeté sur une période de trois années avec ce groupe, et la fin de cette aventure arrive brutalement. Nous avons vraiment beaucoup pâti de ces problèmes financiers. Déjà la saison dernière, l’interdiction de participation aux phases finales avait provoqué des départs en masse. Mais nous nous étions accrochés pour bien repartir. Mais cette année, à peine venions-nous d’obtenir le maintien, que la rétrogradation administrative a été prononcée. Moralement, cela a été un deuxième moment compliqué à gérer pour le groupe. Partir de Compiègne là-dessus, je ne l’avais pas imaginé." Le club a décidé de rebâtir son staff technique autour de Sekou Sakho, l’éducateur du club, qui jouait encore en équipe première cette saison au poste de pilier. Il entraînera avec Jérémy Delcroix, qui restera en place pour les trois-quarts. La rétrogradation administrative d’Épernay profitera au Pays-de-Meaux, qui pour la deuxième année consécutive, se sauvera sur "tapis vert". L’équipe seine-et-marnaise, qui n’a remporté que trois succès cette saison, pointait à la dernière place avant la liquidation du club de Strasbourg. La sanction contre Épernay a fait le reste. G. C.

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