Sans s’affoler

Par Midi Olympique
  • Les Rochelais unis autour du capitaine Romain Sazy après la qualification en finale de Challenge Cup samedi dernier. Photo Icon Sport
    Les Rochelais unis autour du capitaine Romain Sazy après la qualification en finale de Challenge Cup samedi dernier. Photo Icon Sport
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La Rochelle Les Jaune et Noir ont surmonté leur période délicate de cinq défaites et sont toujours dans la course à la qualification.

Avant de dominer Pau de la tête et des épaules (71-21), le 13 avril, ou d’obtenir, le week-end dernier, la première qualification de son histoire pour une finale européenne face à Sale (24-20) - le 10 mai contre Clermont en Challenge Cup -, La Rochelle a vécu une période de disette en championnat, avec cinq défaites consécutives et seulement un point grappillé lors de cette période. Un mois et demi délicat qui aurait pu plomber l’équipe dans l’optique de la qualification en phase finale. Force est de constater qu’à quatre journées de la fin de la phase régulière, ce n’est pas le cas. Les Charentais-Maritimes, septièmes, sont revenus à hauteur du sixième Bordeaux-Bègles (57 points chacun). Pour eux, tout est donc relancé dans la course au top 6.

L’une des raisons ? Les Jaune et Noir, soutenus par leur staff, ne se sont jamais affolés ces dernières semaines. "Nous avons encore les cartes en main même si la période a surtout été difficile en termes de points, reconnaît Vincent Rattez. Nous avons fait des performances plus ou moins abouties. Nous avons essayé de ne pas nous mettre la tête au fond du seau. Les coachs, aussi, nous ont maintenus dans une joie de vivre, en nous disant que le championnat, quoi qu’il arrive, est très serré." Jean-Charles Orioli, lui, abonde dans le sens du staff. S’inquiéter ne sert à rien dans la mesure où l’on sait que les bases sont là. "Cela fait un moment que nous travaillons bien et que ça se ressent sur le terrain. L’un des matchs référence, c’est Toulouse à domicile (le 24 mars, N.D.L.R). Même si nous avons perdu (19-23), c’est le match qui a permis de remettre les bœufs devant la charrue", dit le talonneur.

"Pas de matelas"

Cette solidité face aux difficultés, les Rochelais la puisent dans leur cohésion. Vincent Rattez l’explique clairement. "Des fois, il peut y avoir des problèmes d’ego, même si ça arrive moins dans le rugby, avec de forts caractères. Mais nous allons tous dans le même sens. Le jour du match, Victor (Vito) a pris la parole avec Romain (Sazy) mais nous avons pas mal de leaders dans ce groupe selon les secteurs, sans que personne ne se marche dessus. Il y a Doum’(Geoffrey Doumayrou) et Pierre (Aguillon) pour la défense des trois-quarts ; Saz’(Romain Sazy) et Zeno (Kieft) pour la touche ; et Uini (Atonio) est garant du cinq de devant. Nous sommes assez intelligents et nous n’avons pas grand-chose à gagner à vouloir sortir chacun notre épingle du jeu."

Unis, les Charentais-Maritimes abordent les dernières semaines de la saison sur les deux tableaux, Top 14 et Challenge Cup. La vision qu’ils en ont, c’est Jean-Charles Orioli qui la donne. "Nous sommes dans une situation où il ne reste que des matchs de phase finale. Il faut se préparer à jouer des matchs couperet avec l’intensité nécessaire." Aussi, dans le cas du Top 14, il n’y a pas 36 000 questions à se poser, insiste Orioli. "Nous n’avons pas de matelas pour se permettre de dire "ce match, peu nous importe". Il reste un mois et demi avec la tête dans le guidon. Nous ne pouvons pas nous retourner." La ligne d’arrivée n’est pas encore franchie, conclut-il : "Nous n’avons rien gagné et la saison n’est pas aboutie. Il faut continuer sur le temps qu’il nous reste pour essayer de la rendre belle." Une victoire à Perpignan, ce samedi, y contribuerait déjà.

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