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Berdeu et Rubio : une charnière bien huilée

Par BOURNIQUEL David
  • Leo Berdeu (Agen)
    Leo Berdeu (Agen) Icon Sport
Publié le
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Emmenés par Léo Berdeu et Lucas Rubio, leur jeune charnière pleine de talent et de culot, les Agenais ont l’occasion de quasiment plier la course à la douzième place. Et d’assurer leur maintien.

Dans un sport aussi éminemment collectif que le rugby, impossible de réduire la victoire acquise par les Agenais face à Lyon la semaine dernière à la seule qualité de la prestation de deux hommes. N’empêche, chacun dans leurs rôles, l’ouvreur Léo Berdeu (21 ans) et le demi de mêlée Lucas Rubio (27 ans) ont livré un match plein, gérant à la perfection le tempo de la rencontre, comme une charnière de vieux briscards alors qu’ils ont finalement peu joué cette saison. Face à un des ogres du championnat, le pari était osé mais le staff n’a pas hésité à le relever ; et il en fera sans doute de même cette semaine pour le déplacement très important à Grenoble : "Nous avons un fonctionnement à la méritocratie et en ce moment, ce sont eux qui nous paraissent les plus à même d’attaquer les matchs en fonction de ce que nous voulons mettre en place", explique Mauricio Reggiardo.

Malgré son jeune âge et un gabarit plutôt atypique pour le poste d’ouvreur (1, 95 m, 95 kg), Léo Berdeu a surpris tout son monde par son aplomb et par une pointe de vitesse assez impressionnante, qui lui a permis de marquer un essai très important la semaine dernière, se permettant de déposer Noa Nakaitaci à la course, ce qui n’est pas anodin.

Pas une finale

Emmenés par leur charnière en forme, les Agenais se présenteront sans grande pression à Grenoble. Leur victoire contre Lyon, combinée à la défaite des Grenoblois face à Montpellier, rend le match "juste" important pour les Lot-et-Garonnais mais vital pour les Isérois. "Pour nous, ce n’est pas une finale, prévient Reggiardo. Une finale, il n’y a rien derrière. On la perd ou on la gagne et c’est fini derrière. Là, rien ne sera fini. Ce sera juste une étape de plus."

Les mots sont pesés. Mais loin de ces considérations et de cette inversion de pression, en analysant le plus froidement possible le classement et le calendrier, on ne peut s’empêcher de penser que les Agenais, en cas de victoire samedi, auraient "un pied et quatre orteils" en Top 14. Il resterait deux réceptions à négocier, contre Castres et le Racing ; tandis que les Isérois devront encore sortir à Pau.

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