Clap de fin gagnant

Par NAVARRE Didier
Publié le
Partager :

l’USC s’est brillamment imposée face à Provence Rugby. Un succès dédié à ses chers partants : wihongi, lescalmel, coste et bissuel.

C’était le dernier rendez-vous de la saison à Albert-Domec. Une dernière qui s’est conclue par une treizième victoire à domicile pour l’USC. Succès qui lui a permis aussi de valider officiellement et mathématiquement son maintien en Pro D2. À la faveur de cette quatorzième victoire de la saison, l’équipe du président Calamel pourra se rendre à Massy sans la moindre pression. Vendredi soir à Albert-Domec, plus que la prouesse sportive et les cinq réalisations audoises, le public gardera en mémoire au terme de la rencontre, l’hommage rendu à quatre historiques du club : Luc Bissuel, Alin Coste, Karena Wihongi et Antoine Lescalmel. Fragilisés et meurtris par les blessures, le deuxième ligne roumain, Alin Coste et le talonneur Luc Bissuel ont annoncé officiellement qu’ils mettaient un terme à leur carrière.

Karena Wihongi et Antoine Lescalmel ont eu un petit peu plus de chance. Tous deux étaient sur la feuille de match. Vendredi soir, c’était en quelque sorte leur jubilé. Antoine de La Rochelle est entré avant l’heure de jeu à la place de Gilles Bosch. À ce moment de la partie, le tableau d’affichage confirmait la supériorité carcassonnaise (33-10). Une fois sur la pelouse, Antoine a reçu une salve d’applaudissement, une belle "standing-ovation". Une reconnaissance qui a vraiment ému celui qui a inscrit plus de 1 000 points au sein de ce championnat du second niveau professionnel, compte plus de 200 matchs à son actif et connu la joie du titre national avec Pau en 2015. "Cette reconnaissance du public, ça fait vraiment chaud au cœur", ajoute-t-il avec la pupille des yeux quelque peu humides.

"Karena est un monument"

Karena Wihongi a été un peu plus privilégié. Pour sa dernière prestation à Domec, le champion de France 2013 avec Castres, s’est vu offrir les galons de capitaine à l’occasion de son vingtième match officiel avec l’USC. À la cinquante-neuvième minute, le droitier de 39 ans a cédé sa place à son coéquipier Thibaut Drean. Un concert d’applaudissement a salué la sortie du capitaine d’un soir. Une reconnaissance que Julien Seron, son ancien coéquipier à Castres et son entraîneur juge plus que légitime. "Karena est un monument, un coéquipier exemplaire. En l’espace d’une saison, il est devenu un animateur du vestiaire. Un élément dont on ne peut pas se passer. Plus que le joueur, il est humainement riche. Il a relevé un sacré défi à 39 ans en faisant le pari de revenir dans le rugby professionnel après une blessure. À Carcassonne, on peut être fier de posséder un joueur d’un tel charisme."

À Carcassonne, on conserve cette pépite néo-zélandaise. La saison prochaine, il rejoint le contingent des éducateurs auprès des équipes de jeunes. Au sein de l’équipe professionnelle, il épaulera Mathieu Cidre au niveau de la mêlée. Dans ce domaine, Karena en connaît un rayon. Thomas Vernet, le gaucher provençal ne dira pas le contraire.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?