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Mission impossible pour les Bordelais ?

Par Midi Olympique
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Pour se qualifier, l’UBB doit tout gagner, à commencer par ce déplacement. Problème : le club bordelais voyage mal, très mal...

La glorieuse incertitude du sport viendra certainement brouiller les cartes et nos prévisions. Mais les pronostics publiés ce lundi dans nos colonnes pour la course au top 6 n’en reflètent pas moins la triste réalité de l’UBB et la complexité de son challenge imminent : avec cinq points de retard sur la sixième place et deux déplacements chez des concurrents directs (Lyon et La Rochelle), entrecoupés de la réception de Toulouse, la mission qualification des Bordelais paraît aujourd’hui impossible ou presque. D’après nos projections, les Girondins risquent en effet de finir à 62 unités, au huitième rang, à neuf longueurs des Maritimes.

Pour accéder aux phases finales, enfin, les hommes de Joe Worsley devront impérativement réaliser un grand chelem sur les trois journées restantes. Trois exploits en trois rencontres. Sur le potentiel pur de l’équipe, la tâche paraît ardue mais du domaine du possible. En revanche, la dynamique collective incite au pessimisme du côté d’André-Moga. À l’extérieur, où, paraît-il, l’âme d’une équipe se révèle, les Bordelais n’en finissent plus de décevoir. Les statistiques les accablent. En, 2019, l’Union Bordeaux-Bègles n’a ramené aucun point de ses cinq déplacements de championnat ; au passage, elle a encaissé un minimum de 37 points, à Montpellier, ses autres hôtes atteignant la barre des quarante pions avec une drôle de régularité (40 pour Pau et Clermont, 45 pour le Racing 92 et Toulon).

Des promesses restées lettre morte

Derrière les chiffres peuvent être avancées des circonstances plus ou moins atténuantes : à Montpellier et Clermont, les Bordelais étaient tombés sur plus fort ce jour-là, tout simplement ; à Pau, ils avaient été handicapés par un carton rouge précoce. Mais à Nanterre et encore plus à Toulon, dimanche dernier, ils ont failli dans les grandes largeurs. La théorie de l’accident ne tient plus, dès lors. Et les 34 % de plaquages manqués sur les bords de la rade veulent dire beaucoup. Dans les travées de Mayol, les appels à la révolte fusaient entre des dents grinçantes : "Le groupe s’est réuni encore une fois mais il va falloir agir plutôt que parler, pestait Nans Ducuing. Parler, c’est bien mais il faut des actes." "Arrêtons de nous poser des questions et montrons qui nous sommes sur le terrain", appuyait Yann Lesgourgues. Un bémol : de telles promesses avaient déjà été lancées le 24 mars dernier à Nanterre. Souvenez-vous : "Les joueurs doivent se faire plus violence", avait lancé le président Laurent Marti. "Nous n’allons pas baisser les bras, ça doit nous donner la hargne", espérait Nans Ducuing. Un mois et demi plus tard, le sursaut d’orgueil attendu n’est toujours pas arrivé.

Si le déclic ne se produit pas à Lyon, ce dimanche, les derniers espoirs de qualification seront anéantis et le nouvel échec girondin acté. Les supporters, longtemps optimistes, pourront alors déplorer l’apparente fragilité mentale et défensive de leurs favoris sur la durée. Et attendre avec impatience l’arrivée de Christophe Urios, spécialiste réputé de la défense et de la psychologie...

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