...perpignan relegué

Par AUGOT Nicolas
  • Les Perpignanais d’Enzo Selponi sont officiellement relégués en Pro D2 après une nouvelle défaite à domicile. Photo Nicolas Parent
    Les Perpignanais d’Enzo Selponi sont officiellement relégués en Pro D2 après une nouvelle défaite à domicile. Photo Nicolas Parent
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Ils se sont battus jusqu’au bout, en essayant de décrocher ne serait-ce qu’un point dans les dernières minutes. La Rochelle en a profité pour contrer des Catalans à bout de force. Personne ne pourra leur enlever le fait d’être tombés les armes à la main. Un énième revers à domicile qui les condamne à retrouver le Pro D2 dans quelques mois, un an seulement après avoir quitté l’antichambre du Top 14. Un épilogue qui paraissait inéluctable depuis plusieurs semaines, pour ne pas dire quelques mois. L’entraîneur Patrick Arlettaz ne le niait pas : "La relégation est difficile à encaisser, même si on savait qu’elle allait arriver. Il y a toujours un goût amer dans ces moments-là. Ce match est d’ailleurs à l’image de notre saison. On produit du jeu, on se crée des occasions, on les met en difficulté, mais, on est pris en défense. Un seul plaquage manqué entraîne un essai. Ils sont aussi plus efficaces que nous dans les zones de marque."

Un retour en Pro D2 maintenant officiel mais préparé depuis un moment par la direction du club puisque le président François Rivière a déjà présenté son plan "Usap 2023", mais aussi par le staff technique qui construit depuis plusieurs semaines une équipe capable de jouer les premiers rôles en Pro D2 avec la venue de joueurs comme Piula Fa’asalele, Damian Chouly ou George Tilsley. Patrick Arlettaz poursuivait : "Tout n’est pas à jeter. Cette saison ne doit pas servir à rien. Nous devons tous apprendre de nos erreurs pour en ressortir plus fort. On n’est pas mort pour autant. Il faut qu’on ait tous envie de remonter le plus rapidement possible." Personne, dans les rangs catalans, ne veut vivre cette relégation comme un drame même si cette saison n’a pas été facile à vivre avec seulement deux succès. Tout est mis en œuvre pour que cet échec sportif ne soit pas une fin en soi, mais seulement une étape. Ainsi le président François Rivière a assuré pouvoir s’appuyer sur un budget de 11 millions en Pro D2, ce qui n’entraînerait qu’une faible baisse de la masse salariale (environ 600 000 euros). N. A.

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