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Une première finale avant l’heure pour les Castrais

Par Midi Olympique
  • En délicatesse la semn Benjamiaine dernière face à Toulouse, l’ouvreur argentin Urdapilleta que l’on voit ici encourager son partenaire Robbie Ebersohn lors du match aller à Montpellier, a une revanche à prendre. Photo Icon Sport
    En délicatesse la semn Benjamiaine dernière face à Toulouse, l’ouvreur argentin Urdapilleta que l’on voit ici encourager son partenaire Robbie Ebersohn lors du match aller à Montpellier, a une revanche à prendre. Photo Icon Sport Icon Sport
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Une semaine après le faux pas à domicile contre le Stade toulousain, le CO reçoit un Montpellier retrouvé pour ce qui s’annonce être un match de phase finale avant l’heure.

Le staff castrais avait raison. Quand on lui demanda, il y a un peu moins de trois semaines, si le match à Bordeaux-Bègles était décisif dans la course aux qualifications, la boss du CO Christophe Urios nous répondit ceci : "Non… Sur les quatre dernières journées, il nous reste trois déplacements. Notre saison va se jouer à domicile." L’évidence est toujours d’actualité. Elle l’est même plus que jamais depuis la semaine dernière et ce derby perdu face à Toulouse perdu d’un souffle à Pierre-Fabre (20-21). Certes, il y eut bien ce double bonus (une première !) qui offrit deux points au CO, et lui permit même de gagner une place au classement. Difficile pour autant de faire contre mauvaise fortune bon cœur : "Nous avons rapidement soldé ce match, nous confiait en milieu de semaine le capitaine Mathieu Babillot, mais il n’y avait pas grand-chose à en tirer. L’engagement ? C’était le minimum. Pour le reste, l’impatience dans les zones de marques et l’indiscipline ont été nos deux gros points noirs. On a donné trop de points faciles aux Toulousains et commettant des fautes aux pires endroits." Ce qui est fait est fait. L’accroc toulousain est derrière.

Le MHR ne fait pas de bruit mais…

Samedi, le CO va devoir relever un nouveau défi de taille. Cette fois, les Castrais ne recevront pas une équipe certaine d’être qualifiée, bien au contraire. Mais un adversaire plus dangereux encore, puisque le MHR abattra là l’une de ses dernières cartes pour accrocher une qualification au terme d’une saison galère. Les Montpelliérains ont enfin sorti la tête de l’eau, et font à nouveau peur : les hommes du manager Vern Cotter comptent pas moins de cinq victoires sur les six derniers matchs. Et encore… Leur seule défaite (au Racing 92, il y a deux semaines) était imméritée au vu de leur domination à l’Arena (26-25). Profitant des contre-performances de l’UBB et du Stade français, les Montpelliérains sont aujourd’hui à cinq points de la sixième place, avant de recevoir Paris et de se déplacer à Clermont qui n’aura certainement plus rien à jouer. Vous l’aurez compris, ce remake de la dernière finale du Top 14 est donc d’importance capitale pour les deux équipes. Au point qu’il éclipse totalement le souvenir de cette dernière finale : "On n’y pense pas, non. C’était il y a presque un an. C’est loin tout ça, balayait Babillot, qui se doute bien des intentions montpelliéraines. 

"Le MHR ne fait pas de bruit mais c’est un gros qui revient très bien. Le groupe a retrouvé sa force, son état d’esprit. Ils vont venir en mode commando, avec beaucoup d’intentions. C’est un match que l’on a tous très envie de jouer."

Et pour cause. Les Castrais, quatrièmes provisoires avec 64 points, ont un objectif. Et celui-ci est clair : un barrage à domicile. La défaite contre le Stade toulousain n’a rien changé à la feuille de route tarnaise : "Nous avions imaginé deux matchs difficiles. Cette défaite ne change rien", assurait Urios. Pour cela, ils vont se livrer une lutte sans merci avec Lyon (troisième, 65 points), le Racing (cinquième, 63 points) et la Rochelle (62 points). "Ce sera un vrai affrontement car cette fois, les deux équipes ont besoin de gagner. L’approche n’est pas la même que le match de la semaine dernière, expliquait Christophe Urios. En clair, ce sera un match de phase finale. Il faudra monter le curseur dans tous les secteurs, à commencer par celui de l’intensité."

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