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Déraison d'y croire pour Grenoble ?

  • Les Grenoblois d’Hans Nkinsi n’ont d’autres choix que de l’emporter, samedi, face à Agen. Ils en sont capables mais n’ont que peu de marge de manœuvre face à des Lot-et-Garonnais qui sont en pleine confiance. Photo Icon Sport
    Les Grenoblois d’Hans Nkinsi n’ont d’autres choix que de l’emporter, samedi, face à Agen. Ils en sont capables mais n’ont que peu de marge de manœuvre face à des Lot-et-Garonnais qui sont en pleine confiance. Photo Icon Sport Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Si une victoire face à Agen sera loin d’être suffisante pour permettre aux Isérois d’envisager un maintien direct en Top 14, tout autre résultat sonnerait la fin du rêve. Au vrai, y a-t-il encore de bonnes raisons pour le FCG de croire toujours à la 12e place? Et pourquoi pas, après tout…

Ils avaient tout mis en œuvre, tout fait, pour transformer ce match contre Agen en rencontre de l’espoir, celle qui devait voir le chasseur grenoblois, après des mois de traque, se mettre enfin la cible agenaise dans le viseur, et lui fondre dessus devant mes 15 000 témoins d’un stade des Alpes en fusion… Seulement voilà, d’autres en ont décidé autrement, à commencer par les voisins lyonnais incapables d’aller l’emporter à Armandie la semaine dernière. De quoi permettre au gibier lot-et-garonnais de fuir une nouvelle fois la menace des Isérois, et se placer à six points, soit hors de portée d’une victoire, fut-elle bonifiée. Toutefois, si le sentiment d’amertume qui planait sur Lesdiguières était palpable en début de semaine, il était encore hors de question de sombrer dans la résignation ou les regrets. «Si on commence à penser aux résultats des autres et surtout à tous les points que nous avons laissés en cours de route cette saison, on ne va pas s’en sortir, glissait le président Michel Martinez, plus déterminé que jamais. Ce n’est pas derrière qu’il s’agit de regarder, mais devant. Il nous reste trois matchs pour nous sauver, avec cette réception d’Agen mais aussi un déplacement à Pau, avant la réception du Lou pour la dernière journée. On sait qu’on ne maîtrise pas tout, mais on veut encore y croire. » Parce que l’espoir fait vivre, bien sûr…

Questions de bonus


Le hic? Il est, évidemment, que les Grenoblois se trouvent en situation de ballottage très défavorable, avec leur débours de six points sur Agen et de dix sur Pau. D’autant que pour rêver encore, en cas de victoire face à Agen, les Isérois devront aller chercher un succès à l’extérieur au Hameau, ce dont ils se sont montrés incapables tout au long de la saison (ils sont d’ailleurs les seuls dans ce cas). À moins qu’un bonus défensif puisse suffire, en espérant que les Agenais perdent de plus de cinq points à domicile contre Castres, pour ouvrir la possibilité d’un cas d’égalité favorable avec le SUALG ? Ce cas de figure n’est pas non plus impossible, mais serait suspendu à la condition de l’emporter ce week-end avec le bonus offensif. Une chose que les Isérois, là encore, ne se sont pas montrés capables de réaliser une seule fois cette saison. Et auront d’autant plus de mal à y arriver ce week-end que les Agenais ont toujours su s’accrocher à l’extérieur cette saison lorsque c’était nécessaire, et que le meilleur marqueur d’essai alpin Lolagi Visinia ne sera pas de la partie, après avoir effectué un aller-retour express en Nouvelle-Zélande en raison d’un deuil familial…

Des tabous à briser


Alors quoi ? On dépose les armes, et on se concentre sur le barrage? Loin de là… Parce que la vie est toujours devant et que, si le FCG a bien des chances d’être la seule équipe à ne pas s’être imposée à Aimé-Giral cette saison, les joueurs alpins souhaitent désormais se débarrasser de leurs singularités. «On est une des seules équipes à ne pas avoir marqué de bonus offensif, la seule à ne pas l’avoir emporté à l’extérieur, convenait dans la semaine un cadre du vestiaire. Mais il y a encore des chances de faire mentir ces statistiques d’ici la fin de la saison, et il faut les saisir. Si on n’y parvient pas, il n’y aura pas de souci, c’est qu’on aura mérité la treizième place, et il faudra se résoudre à jouer notre tête en barrage. Mais ce n’est pas encore l’heure. Il y a encore de l’espoir et on se doit d’en avoir encore, au coup de sifflet final de ce match contre Agen.» Car oui, c’est bien la seule certitude à laquelle peut se raccrocher le FCG : si une victoire ne suffira pas à se maintenir, une défaite serait quant à elle mathématiquement irrémédiable… 

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