Kockott côté intime

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Un an à peine après la remise de l’Oscar Midi Olympique au flanker Mathieu Babillot, la salle Gérard-Philipe à Castres a une nouvelle fois été archi comble, accueillant près de 1 800 personnes, record battu, pour cette fois célébrer le demi de mêlée du CO, Rory Kockott.

Une soirée sublime, au cours de laquelle les heureux présents ont pu découvrir la star castraise sous un autre angle. Pas celui du compétiteur ou du "pénible" que l’on voit tous les week-ends sur les stades, mais celui du farceur, du sensible, du chambreur, de l’homme. La fête fut lancée par Jean-Michel Baylet, président-directeur général du Groupe La Dépêche : "Dans une équipe, il y a des individualités, et Rory Kockott en est une. Et si castres a ramené le Bouclier il n’y est pas pour rien !" lançait le P.-D. G. a une foule enthousiaste avant de remettre le précieux Oscar au champion castrais. Pierre-Yves Revol, le président castrais, et Christophe Urios, directeur sportif du CO furent ensuite invités à monter sur scène. " Je vais bousculer le protocole", annonça Revol, qui en profita pour un hommage surprise mais vibrant à Jacques Verdier, ancien directeur de la rédaction de Midi Olympique disparu en janvier dernier. Pour rendre hommage à son joueur, l’homme fort du CO eut l’idée de compiler des commentaires d’internautes trouvés sur le site Rugbyrama. fr au sujet de Kockott, tous plus drôles les uns que les autres : "Sûrement le plus grand acteur du rugby français… mais aussi le plus grand numéro neuf de France", "À quand le micro embarqué sur son maillot pour qu’on apprécie la répartie ?", "Beaucoup le critiquent, mais beaucoup aimeraient l’avoir dans leur équipe." Ce dernier message qui résume finalement bien la situation…

Le sportif, justement, fut évoqué par Christophe Urios qui raconta sa première rencontre avec l’ex-demi de mêlée des Sharks : "J’avais parlé pendant 45 minutes du projet sportif, du plan de jeu, etc. Il m’avait regardé, sans jamais prononcer un mot. Une fois que j’ai eu terminé des grands discours, je lui dis que je m’étais engagé avec Castres pour quatre ans et que je voulais être champion de France à la fin de cette aventure. Là, il me coupe et me dit : "Et si on le fait avant ?" J’ai trouvé que cela résumait bien sa personnalité. Il me testait. Rory appartient à cette race de joueurs qui font progresser les staffs et les entraîneurs qui collaborent avec eux. Personnellement, Rory m’a fait progresser."

La soirée magistralement organisée par Midol Events s’est poursuivie par la projection des reportages réalisés par Romain Magellan, coanimateur de la soirée avec Jean Abeilhou, dans lesquels l’ex-Berjallien donna à Rory Kockott l’occasion de montrer ses talents de boucher en préparant de superbes saucisses sud-africaines dans l’arrière-salle d’une boucherie castraise. La soirée fut conclue par un discours de l’oscarisé qui remercia Midi Olympique, ses coéquipiers, son staff et surtout sa femme, Steph, qui "fait tant" pour lui au quotidien. Et de conclure son intervention sur un vœu : faire que la saison dure jusqu’au 15 juin, date de la prochaine finale de Top 14. 

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