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Saracens - Leinster : Comme on se retrouve...

Par VALZER Simon
  • Jackson Wray, aggripé ici par Scott Fardy, et les Saracens n’avaient pas réussi la saison dernière à se défaire de l’étreinte du Leinster.
    Jackson Wray, aggripé ici par Scott Fardy, et les Saracens n’avaient pas réussi la saison dernière à se défaire de l’étreinte du Leinster. Icon Sport
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Balayés en quart l’année dernière par ce même adversaire, les double champions d’Europe tiennent l’occasion unique de (re)prendre leur revanche et le titre qu’ils ont abandonné au Leinster...

Cette année-là, les Saracens n’avaient pas fait mieux que le RCT. Déjà double champions en titre (en 2016 et 2017 aux dépens de deux clubs français, le Racing et Clermont), les Sarries avaient l’occasion unique d’égaler l’incroyable triplé varois réalisé par la bande à Jonny Wilkinson. Seulement, 2018 n’avait pas été une bonne année pour les Saracens, qualifiés in extremis en décrochant une huitième place presque inespérée au vu de leur parcours décevant pour un champion sortant : trois victoires, un nul et deux défaites.

Sans surprise, ils avaient été sortis dès le quart de finale par le Leinster qui fonçait tout droit vers un nouveau titre européen. Une défaite nette (30-19), acquise en deuxième période quand les joueurs de Dublin décidèrent d’appuyer sur l’accélérateur. En guise de revanche, les Londoniens avaient décroché le titre de champion d’Angleterre. Mais avant, ils avaient mangé leur pain noir.

McCall : "Un bien meilleur état mental qu’il y a un an"

Le demi de mêlée Richard Wigglesworth n’a rien oublié de cette période délicate : "Nous avons tellement de respect pour le Leinster. Nous n’avons rien oublié de ce qu’ils nous ont fait en quart de finale l’année dernière, vous savez…" Le boss des Saracens, Mark McCall, se souvient bien de cette période délicate : "Nous étions dans une situation bien différente. L’Angleterre sortait d’un très mauvais Tournoi des 6 Nations (le XV de la Rose avait terminé cinquièm, avec seulement deux victoires, N.D.L.R.), alors que l’Irlande marchait sur l’eau et avait même réalisé le grand chelem… Au-delà de ce contexte global, nous comptions plusieurs blessés dans nos rangs."

Il est vrai qu’ils n’avaient pu compter sur leur pilier droit Vincent Koch et leur troisième ligne centre Billy Vunipola. Toujours est-il que le XV de départ était bardé de stars : Mako Vunipola, George, Itoje, Kruis, Burger, Wigglesworth, Farrell, Maitland, Barritt, Bosch, Williams, Goode… Seulement, le XV des Galactiques anglais n’était pas dans son assiette à cette époque : "Je ne dis que nous gagnerons ce week-end mais je nous trouve dans un bien meilleur état mental qu’il y a un an", résumait McCall.

Et on veut bien le croire. Pourquoi ? Parce que la semaine dernière, son équipe à infligé une correction historique aux Exeter Chiefs, larges leaders du championnat anglais (81 points, seize victoires pour cinq défaites). Et même si d’aucuns disent que la rencontre a viré au match de gala (les deux équipes étant déjà qualifiées), le score n’a pas fait rire Rob Baxter, le manager des Chiefs : "Si vous pensez que ce résultat ne comptait pas, vous vous trompez lourdement. Aurais-je aligné une équipe différente si j’avais eu à le refaire ? Non." Un résultat qui indique toutefois que les Sarries sont prêts : "Ce pourrait être la meilleure finale de tous les temps", déclarait cette semaine Wigglesworth. On en salive d’avance…

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