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Souvenir de la bataille de Newcastle

  • La joie des joueurs des Saracens après la victoire en finale de Champions Cup contre le Leinster
    La joie des joueurs des Saracens après la victoire en finale de Champions Cup contre le Leinster Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Les Saracens ont gagné une finale d'anthologie face au Leinster. Un match féroce qui laissera des images très puissantes.

À coup sûr, cette finale 2019 s'imprimera pour longtemps dans notre mémoire, jamais blasée. Il nous restera une rafale d'image fortes et des rafales tout court d'une bise glaciale qui contrastait avec le soleil éclatant qui honorait Newcastle. Le matin, les Cassandre annonçaient une pluie qui était censée favoriser les Saracens. Ils n'ont pas eu besoin de ça. Ils ont triomphé d'une bataille aussi féroce que la Guerre de Troie. Le Leinster a eu sa chance, il a mené 10-0, construit de belles séquences, mais sans coup de chance.

On se souviendra de cette homérique séance de défense en début de deuxième période avec un George Kruis au sommet de l'abnégation. Quand il arracha le ballon le plus chaud du match, juste sous ses poteaux et qu'il offrit un dégagement salvateur à Farrell, on vit se lever comme un seul homme un petit "kop" de supporteurs Saracens, de vrais connaisseurs assurément rendant homme à la bravoure de leurs hoplites. Seul le rugby peut offrir de tels moments d'exaltation de combat collectif sublimes. On se souviendra aussi de l'essai bien sûr, mais aussi des deux interceptions de Billy Vunipola, le meilleur numéro 8 de la planète par son rapport puissance- vivacité, on allait presque dire, "légèreté" tant il fut capable de bondir comme un guépard sur ces deux passes adverses. On se souviendra aussi de l'explosion de joie du staff pléthorique des Anglais sur l'essai décisif, le trépignement de joie de ces techniciens sans doute bien traités dans un club accusé de vivre au dessus de ses moyens réels. Mais à les voir se congratuler après le ixième exploit de Vunipola, on a compris qu'il n'étaient pas -encore- blasés. Leur patron, Nigel Wray, non plus. Il a investi des sommes colossales, c'est vrai, en jouant avec les réglements. Mais quand on voit l'aboutissement, on se dit que ça valait le coup. Et puis, Brad Barritt l'a rappelé, dans cette équipe, il y a un wagon gars formés au club ou quasiment, les George, Itoje, Kruis, Wray (ce n'est pas son fils), Farrell, Spencer, Isiekwe. Même Alex Goode, formé à l'académie de Bath, n'a jamais porté un autre maillot dans l'Elite que celui des Sarries. Rien que pour ça, le ddispendieux Nigel Wray doit être remercié.

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