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Quelles surprises parmi les 31 ?

  • 6 Nations 2018 - Kevin Gourdon et Yacouba Camara (France) contre l'Irlande
    6 Nations 2018 - Kevin Gourdon et Yacouba Camara (France) contre l'Irlande Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Les « surprises » annoncées dans les listes demeurent une constante dans toutes les Coupes du monde, qui doivent parfois autant au sacro-saint management qu’à un éventuel « coup de coeur » du sélectionneur. Quels pourraient-ils être, pour cette édition 2019 ? On prend les paris...

Ils sont donc 65. 65 joueurs suivis, fichés, supervisés, parmi lesquels Jacques Brunel devrait, en toute logique, piocher sa liste des 31 heureux élus pour défendre les couleurs tricolores. Pourquoi logiquement ? Parce qu’on n’est évidemment jamais à l’abri, avec ce rugby français qui navigue d’une liste à l’autre sans grande cohérence (quid de la liste des joueurs protégés sous l’ère Novès,ou de la liste « élite » pondue par Brunel en mars 2018 ?), qu’un joueur imprévu traverse le terrain pendant les phases finales, pour se gagner une place pour le Mondial. La FFR a d’ailleurs d’ores et déjà prévu le coup, annonçant que cette liste de 65 n’était « ni fermée ni définitive ». Ben voyons...

Mais bon, nonobstant cette éventualité qui demeure marginale, on a bien compris l’idée, ici dictée par le sélectionneur : « on a aux pré-sélectionnés donné des objectifs, notamment physiques, pour cette préparation à la Coupe du monde. On sait que c'est primordial d'arriver dans les meilleures conditions possibles. Ceux qui n'auront pas rempli ce contrat-là ne pourront pas y participer, quels qu'ils soient [...] Il faut des joueurs qui soient le plus déterminés possible. » Le genre de menace somme toute classique brandie par tout sélectionneur à quelques semaines des grosses échéances, afin de maintenir son groupe sous pression. Partant de là, peut-il néanmoins y avoir des surprises au sein de la liste des 31 ? Comme tous les quatre ans, on prend les paris…

Ivaldi, troisième talon ?

Au poste de talonneur d’abord, la hiérarchie semble clairement établie, avec le capitaine Guilhem Guirado et son second Camille Chat. Mais au sujet du troisième larron ? Si le rochelais Bourgarit semblait tenir la corde, son statut de remplaçant en club depuis l’arrivée de Jono Gibbes pourrait lui coûter cher. Voilà pourquoi on miserait bien une pièce sur le Lyonnais Mickaël Ivaldi. Vierge de toute sélection et donc à même d’endosser sans trop broncher un rôle de numéro 3, l’ex-Toulonnais demeure tout bonnement un des meilleurs talonneurs de conquête du championnat, avec pour atout premier un de lancers les plus précis du Top 14. Le genre de bagage bien pratique pour composter un billet pour une Coupe du monde…

Gourdon peut-il encore y croire ?

Par ailleurs, s’il ne devrait pas y avoir de grande surprise aux postes de piliers, on peut en revanche estimer que les jeux ne sont pas faits en deuxième liste où, au vu de leur récent passif en bleu, les présences de Yoann Maestri ou Romain Taofifenua pourraient bien constituer une surprise. Mais c’est surtout en troisième ligne que rien n’est acquis, avec notamment un Charles Ollivon qui revient de nulle part, où le jeune toulousain François Cros qui, bien que jamais appelé, pourrait bien décrocher un strapontin au nom de sa polyvalence. Enfin, difficile de ne pas considérer le cas de Kévin Gourdon. Disparu des radars après une tournée de juin ratée en Nouvelle -Zélande, auteur d’une saison jusqu’alors fantomatique, le Rochelais est revenu sur le devant de la scène lors de la finale de Challenge contre Clermont, prouvant qu’il n’avait rien perdu de sa capacité à créer du lien entre avants et trois-quarts. De quoi imaginer que son nom pourrait être rajouté illico presto à la liste en cas de bonnes phases finales, au bon souvenir de sa saison 2016-2017 ? C’est ce qu’on serait enclin à penser, oui…

Jalibert en surprise du chef ?

Quant aux trois-quarts ? Les surprises viendront surtout des absences, au vu du nombre de bons joueurs supervisés (par exemple au poste de numéro 9) qui ne pourront pas tous prendre part au voyage. Tenu en haute estime par Jacques Brunel qui l’a lancé en bleu, Matthieu Jalibert pourrait bien être la petite surprise du chef, après un retour à la compétition « bien mais pas top » sous les couleurs de l’UBB tandis que Sofiane Guitoune et Virimi Vakatawa, snobés durant le dernier Tournoi malgré leur forme étincelante, pourraient bien remettre le nez à la fenêtre au nom de leur polyvalence. Enfin, au poste d’ailier, la sélection d’Alivereti Raka serait tout sauf une surprise, au vu du ramdam orchestré autour de sa naturalisation. La stupéfaction serait plutôt de mise si ce dernier ne se voyait pas convoqué au profit du rochelais Arthur Retière ou du lyonnais Noa Nakaitaci, deux des meilleurs franchisseurs du Top 14, qui restent en embuscade et espèrent tirer leur épingle du jeu durant les phases finales.

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