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Jacky Crampagne : « Ils m'ont fait briller »

  • L'arrière Jacky Crampagne avec l'équipe du CA Bègles
    L'arrière Jacky Crampagne avec l'équipe du CA Bègles
Publié le Mis à jour
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Il est l'un des quatre internationaux de l'équipe qui a remporté le titre en 1969. L'arrière Béglais se souvient.

Jacky Crampagne était un arrière de classe, qui fut une fois sélectionné chez les Bleus, en 1967 en Afrique du Sud. Il fut l'un des artisans de ce titre historique et sans doute l'un des meilleurs Béglais de la finale dans un rôle de sentinelle.

« J étais originaire de Foix. Je m'étais retrouvé au CREPS de Bordeaux et j'étais alors en dernière année d'études. J'avais vécu la finale de 1967 perdue contre Montpellier. Cette finale, on aurait dû la gagner, celle de 1969, on aurait sans doute dû la perdre, et puis on est sortis vainqueurs. La différence, c'est qu'en 1969, j'ai réussi presque tous mes coups de pieds, j'ai même réussi un drop, alors qu'en 67 ça avait été le contraire. Ce qui me reste de cette période évidemment, c'est la légèreté de notre pack avec notre deuxième ligne, Michel Chagnaud qui était taillé comme une arbalète... Combien pesait-il ? Largement moins de cent kilos, je pense. (NDLR, 88 kilos si l'on se réfère à certains documents). Si on le compare aux deuxième ligne d'aujourd'hui... Mais attention, notre pack était léger, mais très mobile et très défenseur. C'est ça qui a fait la différence. Sur la finale en soi, ce qui le reste, c'est l'obsession des Toulousains à jouer au pied. Je ne sais pas pourquoi ils ont fait ça. Ils ont tapé des chandelles, mais il n'y avait personne dessous et ils m'ont fait briller. Ils était bien plsu forts que nous, notamment devant, c'est vrai. Ils n'ont pas insisté là-dessus. Je ne sais pas d'avantage pourquoi, nos trois derniers adversaires, Narbonne, Dax et Toulouse se sont trompés face à nous. Nous avons été champions avec un entraînement totalement amateur. Quand j'amène mes petits-enfants à l'école de rugby actuellement, j'observe les professionnels avec leur staff de spécialistes et c'est un autre monde. Nous, nous entraînions avec quelques pompes, des sauts en extension et l'essentiel, c'était des séances de « toucher ». Evidemment, je me souviens des frères Moga, André s'occupait de la gestion du club proprement dite. Bambi, c'était plus les troisième mi-temps, et l'aide aux joueurs pour trouver des boulots. »

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