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Buononato : "Assumer notre identité"

Par Jean-Pierre Dunand
  • Head coach Adrien Buononato of Oyonnax during the French Pro D2 Colomiers Rugby and US Oyonnax on August 31, 2018 in Colomiers, France. (Photo by Manuel Blondeau/Icon Sport)
    Head coach Adrien Buononato of Oyonnax during the French Pro D2 Colomiers Rugby and US Oyonnax on August 31, 2018 in Colomiers, France. (Photo by Manuel Blondeau/Icon Sport) Icon Sport
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Adrien Buononato - Entraîneur d’Oyonnax

Midi Olympique : Que représente pour vous cette demi-finale que vous allez jouer à Mathon ?

Adrien Buononato : C’est le moment que nous voulions vivre et que nous attendions depuis le coup d’envoi de la saison. Honorer ce rendez-vous que nous nous étions fixé nous permet de valider une première étape dans une saison que, malgré quelques accrocs, nous avons su construire avec patience.

Avez-vous le sentiment d’avoir su maintenir le cap quelles que soient les circonstances ?

A.D. : Lors du premier bloc, nous avons gagné ou perdu nos matchs d’un point, ces résultats ne correspondaient peut-être pas aux attentes, mais à aucun moment nous n’avons fait preuve d’impatience. Il y a aussi eu la réception de Biarritz qui pouvait nous permettre de prendre la place de leader. Nous avons perdu ce match, mais cette défaite nous a permis de poser des choses. Nous avons construit dessus et dans l’élan nous sommes allés gagner à Carcassonne.

Peut-on établir une comparaison avec la défaite subie face à Brive, lors du dernier match à Mathon ?

A.D. : Il y a des soirs où rien ne fonctionne et c’est ce que nous avons connu. Cette défaite n’a suscité aucune réaction de colère. Le lendemain nous nous sommes retrouvés pour passer un moment ensemble et le lundi nous avons repris l’entraînement en pointant certaines choses. La réaction du groupe a été celle attendue, il est allé chercher à Angoulème, dans un contexte hostile, la victoire qu’il nous fallait pour gagner le droit de disputer une demi-finale à domicile. Dans notre plan de marche, différentes phases étaient définies. La première était axée sur le travail physique, puis nous avons mis en place un plan de circulation, un système offensif, nous avons travaillé la défense. Le dernier bloc était particulièrement important. Il fallait battre Nevers pour prendre une option sur une place en demi-finale.

En fin de saison passée, vous avez enchaîné des matchs pour aller chercher la 13e place du Top 14. Ont-ils nourri l’expérience du groupe ?

A.D. : Il y a un an nous avions tout à perdre, aujourd’hui nous avons tout à gagner. Ce n’est pas une simple formule, la pression n’est pas la même. Nous devons aborder cette demi-finale en étant libérés, avec la seule volonté de jouer notre rugby.

Dans la phase régulière les deux matchs avec Bayonne ont été serrés, chacun a remporté une manche à domicile. Comment aborder la "belle" ?

A.D. : L’expérience nous a montré que nous ne sommes pas à l’aise quand nous laissons l’initiative à l’adversaire. Bayonne est une équipe qui n’a pas de point faible et qui propose un rugby très structuré. Nous devons assumer notre identité en cherchant à tenir le ballon, à mettre de la vitesse dans notre jeu. Les barrages ont souligné l’importance des entames de match et il faudra très vite fixer le cadre.

Dans ce duel, vous aurez le double avantage du terrain et de la fraîcheur physique. Est-ce important ?

A.D. : Disputer la demi-finale à domicile constituait l’un des objectifs pour pouvoir partager ce moment avec notre public. Il aura aussi un rôle à jouer en passant du statut de spectateur à celui de supporter. La semaine passée, nous étions au repos pendant que Bayonne disputait un barrage. Mais à ce stade de la saison, une équipe comme Bayonne est préparée à enchaîner les matchs et l’enjeu est tel que chacun est prêt à trouver des ressources pour se dépasser.

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