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Les Grenoblois à la faute

Par Midi Olympique
  • Trop d'imprécisions ont coûté le match aux Grenoblois
    Trop d'imprécisions ont coûté le match aux Grenoblois Icon Sport
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Les fautes de mains et le manque de maîtrise des grenoblois envoient officiellement les joueurs en barrage.

"Il fallait mathématiquement qu’on marque deux fois cinq points. On n’en n’a pas rêvé une seconde." Stéphane Glas, l’entraîneur grenoblois, restait lucide bien avant la rencontre. L’unique but de ce rendez-vous au stade du Hameau était de se rassurer avant le barrage contre le finaliste perdant de Pro D2. Le résultat, sans être inquiétant, reste pourtant mitigé. "C’est cher payé très honnêtement. Je trouve que c’est à l’image de notre saison. On a eu le ballon, la possession et on n’a pas été réaliste", analyse-t-il tristement. Grenoble a dominé les débats sans jamais parvenir à ouvrir le compteur de points. "On a essayé de produire, on a produit, on a eu de vraies occasions", poursuit-il. À en voir le nombre de passe effectués par ses protégés, 173 contre 88 pour les Palois, on y voit un signe dans l’envie de faire vivre le ballon.

Un manque de maîtrise

On joue la septième minute, Grenoble obtient une mêlée et met la pression sur Pau à cinq mètres de la ligne. Il ne manque plus que de scorer afin de récompenser les efforts des joueurs mais le pack grenoblois se met à la faute et les Palois peuvent se dégager. C’est à l’image du match, Grenoble multiplie les occasions d’essais mais se met à la faute dans les dernières secondes de l’action. Des situations qui tracassent Stéphane Glas en vue des prochains matchs, "Il y a deux choses que je regrette aujourd’hui. D’abord c’est qu’on n’est pas réaliste. Ensuite c’est le manque de maîtrise". Les coéquipiers de Fabien Alexandre vont se mettre quinze fois à la faute contre neuf pour les hommes de Nicolas Godignon. Pire, Grenoble subit des turnovers fatals qui les empêchent d’accrocher Pau au score. "En première mi-temps on a un carton jaune, un joueur blessé au sol, on a une pénalité pour nous et au lieu de taper en touche on préfère jouer vite la pénalité. On perd le ballon et derrière et on prend un essai. En deuxième mi-temps pareil, on est mené de 8-0 à 15 minutes de la fin, on a une pénalité en face des poteaux et pour revenir il aurait fallu marquer trois points mais encore une fois on joue vite. On perd le ballon et on reprend un contre qui les fait passer à 15 à 0", se remémore Stéphane Glas.

L’envie de marquer des essais plutôt que de prendre les points

Un manque de maîtrise dû à cette envie de passer cette ligne d’en-but pour tenter d’obtenir les cinq points synonymes d’espoir pour ne pas jouer ce barrage. Le nouveau venu dans le groupe Grenoblois, Ange Capuozzo le dit lui-même "On savait qu’il nous fallait deux fois le bonus offensif pour aller chercher une possible douzième place, le but c’était de marquer des essais. On a pris le risque mais même si on avait pris quatre points, l’issue de la saison n’aurait pas changée." Grenoble va passer trois fois la ligne d’en but sans marquer cet essai tant mérité. Quand ce n’est pas Daubagna qui revient en catastrophe pour passer devant Rhule au moment d’aplatir, c’est le pied en touche de Dupont et l’en-avant de Uberti en terre promise qui sauvent les Palois. Rien n’a souri à Grenoble sur ce match malgré une envie certaine, la tête est officiellement tournée vers le barrage.

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