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Soir de (dé)fête pour Agen

Par BOURNIQUEL David
  • Thomas Murday d'Agen en pleine action contre Castres
    Thomas Murday d'Agen en pleine action contre Castres
Publié le
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Les Lot-et-Garonnais sont tombés sur plus fort mais l’essentiel était ailleurs : leur maintien est désormais officiel, rien ne peut plus les empêcher de jouer en Top 14 l’an prochain. Mauricio Reggiardo peut partir l’esprit tranquille.

De son propre aveu, Mauricio Reggiardo a livré son dernier match à Armandie ce samedi. Non pas qu’il ne sera pas là lors de l’ultime réception du Racing 92 samedi prochain, mais le technicien va prendre un peu de recul et laisser Rémi Vaquin prendre la main sur la préparation de ce dernier match sans enjeu majeur pour le club tarn-et-garonnais. C’est la fin d’une belle aventure qui aura duré trois ans et qui se termine de la meilleure des manières qui soit : le plus petit budget de l’élite a réussi à se maintenir en Top 14 contre vents et marée.

Cette défaite contre Castres tombera rapidement dans les limbes de l’oubli. L’essentiel était ailleurs. Et, au fond, tout le monde était content, samedi, dans le ventre d’un stade Alfred-Armandie repu d’une agitation inhabituelle. Les Castrais avaient obtenu ce qu’ils étaient venus chercher et les Agenais avaient l’assurance mathématique de demeurer en Top 14 la saison prochaine. Car à quelques centaines de kilomètres de là, les Grenoblois avaient baissé pavillon au Hameau dans les grandes largeurs ; laissant aux Palois la onzième place et se condamnant à disputer le match de barrage contre le finaliste battu du Pro D2. Le destin d’Agen, qui terminera douzième de cette édition du Top 14, était désormais scellé et, dans l’instant, le soulagement l’emportait sur la déception d’une défaite face au meilleur ennemi castrais. Une défaite que les Agenais évacuaient immédiatement, en reconnaissant la supériorité de l’adversaire. "On a perdu contre meilleur que nous", avouait sans ambages Mauricio Reggiardo. Avant de tuer dans l’œuf l’idée selon laquelle son équipe ait pu passer à côté de son match : "Je ne pense pas que ce soit Agen qui ait déjoué, reprenait l’Argentin. Les Castrais sont arrivés en mode phase finale. Ils ont été très précis dans tout ce qu’ils ont entrepris, et au final cela a fait la différence. Nous avons été dominés, dans le jeu au pied tactique notamment."

Vaquin, manager d’un jour

Pourtant, les Agenais ont eu le ballon pour arracher le match nul dans les derniers instants. Là encore, le technicien argentin trouve la parade : "Honnêtement ? On a joué le coup pour aller chercher ce nul. Mais l’obtenir n’aurait pas été mérité. Cela aurait été un hold-up que de priver Castres de cette victoire. Il faut savoir s’incliner contre meilleur que soi."

Une page se tourne à Agen. Place à une nouvelle aventure dont Christophe Laussucq sera le héros. En attendant l’arrivée effective du technicien landais, Stéphane Prosper et Rémi Vaquin, promu manager d’un jour, auront les clés : "Je vais les laisser préparer le match contre le Racing tranquillement. Je serai là, bien sûr, pour les guider et leur donner mon avis. Mais je vais prendre un peu de recul. On peut dire que je viens de vivre mon dernier match à Armandie." Adios y gracias !

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