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Paillaugues : « Redorer le blason qu'on avait sali »

Par Midi Olympique
  • Top 14 - Benoît Paillaugue (Montpellier) contre Clermont
    Top 14 - Benoît Paillaugue (Montpellier) contre Clermont Icon Sport
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Qualifiés au bout du suspense à Clermont (27-28), les Montpelliérains filent en barrage pour affronter Lyon la semaine prochaine. Une vraie libération pour les équipiers de Benoît Paillaugues.

Midi Olympique : Cette qualification en barrages est un vrai succès pour votre équipe. Avez-vous suivi le score des équipes concurrentes pour la qualification ?

Benoit Paillaugues : On n’a pas voulu se tenir au courant des scores, on ne voulait pas se polluer la tête. Il fallait juste penser à remporter la victoire aujourd’hui, ce qu’on a réussi à faire. Et à la fin c’est Toulon qui nous sauve, alors qu’on pensait que ce se jouerait avec La Rochelle. Nous nous sommes aussi donné les moyens de se qualifier. Forcément nous sommes très heureux, car on revient de très, très loin. Personne ne pensait qu’on allait se qualifier il y a quelques semaines. Nous, de notre côté, on y pensait mais on savait que cela allait être très difficile. Il ne fallait pas se faire de fausses idées. Quand on a touché le fond contre Perpignan, on voulait juste redorer le blason qu’on avait sali auparavant. Tout le monde a été touché dans son orgueil. Alors on a essayé de remettre les choses dans l’ordre, petit à petit. Donc oui, se qualifier est un miracle.

Avec votre réaction en cette fin de match, on a l’impression que vous êtes champion de France, ce n’est quand même pas fini…

B.P. : Franchement pour nous, c’était une finale. De là où on vient, c’est fou. Tout ce qui va arriver par la suite, ce n’est que du bonus. Si on m’avait dit au mois de février qu’on allait se qualifier, je vous aurais ri au nez. Forcément, il y a de la joie parce que c’était inespéré. Avec ce groupe-là, depuis trois mois, nous vivons un truc de fou. Cela se voit tout le temps, au quotidien, sur le terrain, à l’entraînement… Il y a des choses qui ne se calculent pas. Les hommes et l’âme d’une équipe, c’est quelque chose d’hyper important. S’il n’y a pas de solidarité, on ne peut pas y arriver. C’est ce qui nous manquait en début de saison.

Vous apparaissez désormais comme l'équipe à craindre...

B.P. : Je ne sais pas si on sera plus dangereux ou pas. Mais je pense qu’on nous regarde autrement. Tout est remis à zéro, les équipes qui se qualifient veulent être toutes championnes. Il reste trois matchs, donc on va se donner le droit de rêver, même si cela reste encore compliqué. Nous n’avons presque plus rien à perdre.

Propos recueillis par Marc Duzan

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