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Roumat : "Changer de comportement"

Par Arnaud Bébien
  • Alexandre Roumat est très déçu de la prestation des siens.
    Alexandre Roumat est très déçu de la prestation des siens. Icon Sport
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Le Girondin déplore la prestation de son équipe, et particulièrement son manque de motivation. Les choses doivent changer, selon lui.

Midi Olympique : Qu’est-ce qui vient à l’esprit après à une telle déculottée ? Un sentiment de honte ?

Alexandre Roumat : C’est inadmissible de prendre 80 points. Je pense que les Rochelais ont mérité ce qu’ils ont, ils sont allés se le chercher. Mais 80 points sur un dernier match où on se dit qu’il faut honorer une dernière fois le maillot, c’est inadmissible. Ce n’est pas possible de prendre autant de points. Les Rochelais, eux, n’ont rien volé, ils nous ont mis à mal. Le score est très lourd. Nous savions que ça pouvait être le tarif si nous ne bouchions pas les trous et ça a été le tarif.

Vous avez complètement coulé en seconde période. Pourquoi selon vous ?

A.R. : Clairement mais c’était déjà le cas en première période. Nous avons senti qu’à chaque fois que les Rochelais portaient le ballon, nous les laissions avancer en ratant les premiers plaquages. Après, nous savions très bien que cette équipe porte le ballon, aime jouer et qu’elle voulait les cinq points par rapport à une éventuelle qualification. Nous avons un peu bouché les trous en première mi-temps. Nos zones de rucks et nos touches n’ont pas été assez propres, ce qui leur a permis de prendre des ballons. Et du coup, il y a eu des essais gratuits, comme en seconde période. Nous n’avons pas su arrêter l’hémorragie. Je crois qu’à des moments, il faut savoir changer les choses. Je ne sais pas par quels moyens mais il faut récupérer les ballons et arrêter de faire des allers-retours dans l’en-but. Si un jour, on veut espérer mieux, il faut tout changer.

C’est-à-dire ? Dans quel secteur en particulier ?

A.R. : L’état d’esprit. Je ne sais pas si c’est une question de leader, d’envie ou de caisse mais il y a des moments si tu prends deux essais en moins de deux minutes, il faut savoir changer de comportement. Nos coups d’envoi, à deux reprises, ont été trop courts. On aurait pu les faire plus longs. Il faut essayer de faire bouger les choses, c’est un sentiment d’impuissance. Nous n’avons rien fait pour que ça change. C’est pour ça que je pense que c’est une question d’état d’esprit. Mais ça vient aussi de notre semaine. On ne s’est pas préparés comme si c’était un match de huitième de finale. C’est malheureux à dire mais c’est la triste réalité. Sans citer de noms, il y a une bonne partie des mecs qui ont voulu relâcher. Je me mets aussi dans le wagon. Il n’y a pas de fautif particulier.

Le groupe lâche-t-il trop rapidement dans la tête pendant les matchs ?

A.R. : Non, pas moi personnellement. Mais il y a des fois quand on voit qu’on prend la marée, on sort du système et on essaie chacun de faire notre connerie. Ce ne sont que des erreurs individuelles qui mettent le groupe en danger. Il faut poser les choses, faire simple.

Que reste-t-il à faire ?

A.R. : Il faut trouver des motivations qui sont autres que de gagner des matchs à domicile devant 27 000 spectateurs. Parce que si on regarde tous nos matchs à l’extérieur depuis celui de Castres, je crois qu’à chaque fois nous avons pris 40 ou 50 points.

Vous êtes hors-jeu !

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