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Toulouse : le livre des records

  • François Cros, à la charge pour les Toulousains.
    François Cros, à la charge pour les Toulousains. Dépêche du Midi
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C’était le choc des extrêmes : quand ce cru exceptionnel du Stade toulousain est un peu plus entré dans la légende, l’Usap a enfin mis un terme à son chemin de croix.

Déjà en possession du record d’invincibilité (14 matchs sans défaite), du nombre de victoires à l’extérieur (9) ou de la plus grosse remontée (29 points à Bordeaux-Bègles), ce Toulouse avait l’occasion d’entrer un peu plus dans les livres d’histoire. À vrai dire, c’était l’intérêt majeur de ce duel face à la lanterne rouge du Top 14 qui a fini sa saison avec deux victoires au compteur et 86 points de retard sur son adversaire. Il convient donc d’égrener les nouvelles marques de ce cru stadiste : records de points au classement (98), d’essais marqués (103), du plus gros écart avec le deuxième (15) et de la phase retour la plus prolifique (53). Voilà pour la légende. "C’est une saison incroyable sur le plan des chiffres, tant ils sont impressionnants, se réjouit Ugo Mola. Il faut se pincer pour y croire. 98 points dans ce championnat, c’est colossal. Mais, en même temps, rien ne sera validé si ce groupe n’est pas capable de faire quelque chose de grand." Bien qu’il soit la meilleure cuvée depuis longtemps à Ernest-Wallon. "Le Stade toulousain des belles années a gagné, coupe Mola. Nous, on n’a absolument rien gagné. Mais je sais que cette équipe a un truc différent. Ces garçons sont à la fois audacieux et impertinents. Ils sont allés loin, mais pas encore assez loin." Craint-il une suffisance, à l’heure d’aborder la phase finale, au vu de la domination sans partage des neuf premiers mois de compétition ? "Zéro risque", balaie-t-il. Et les mots de Selevasio Tolofua ou François Cros, quelques minutes avant, de résonner. "C’est exceptionnel mais on n’a rien gagné", pour l’un ; "On a peut-être battu des records mais rien n’est fait", pour l’autre. Alors comment analyser la performance poussive des Rouge et Noir samedi, quand ils savent depuis deux mois qu’ils sont au moins en barrage et depuis un mois en demi-finale ? "C’est humain", évacue Mola. La vérité, leur vérité, s’écrit maintenant. Bien au-delà des honneurs.

Chateau : "J’en avais marre..."

Quant aux Catalans, clin d’œil ou pied de nez du destin, c’est à Ernest-Wallon qu’ils ont a mis un point final à leur parcours du combattant. Là où ils avaient validé la montée l’an passé. "Je suis à la fois déçu et soulagé, souffle Karl Chateau. Déçu car ce genre de stade ne sera pas accessible avant au minimum un an mais ça commençait à être long. Puis j’en avais marre de me satisfaire de défaites et marre de donner à nos supporters de la m… à manger." Il est désormais urgent de couper pour les Usapistes, d’évacuer un exercice usant et de tirer les enseignements nécessaires. "Nous nous sommes sentis un peu honteux sur certains matchs, confie le capitaine Tom Ecochard. Mais on a joué avec nos armes et on était en-dessous. J’ai espoir, on se renforcer et progresser. On a beaucoup appris aussi et on veut revenir le plus vite possible à ce niveau, avec l’envie de montrer une meilleure image le jour où on reviendra."

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