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Leçon de professionnalisme

  • Daniel Ikpefan (Toulon) contre Castres lors de la dernière journée de Top 14
    Daniel Ikpefan (Toulon) contre Castres lors de la dernière journée de Top 14 Icon Sport
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Le RCT a gagné son deuxième match à l’extérieur alors qu’il n’avait rien à jouer. Belle leçon de professionnalisme, de rigueur défensive. Belle démonstration de sa mêlée, aussi, contre toute attente.

À ceux qui disent que c’était mieux avant, on rétorquera que dans le passé, on ne voyait pas des équipes démobilisées capables de faire, comme ça, une performance à l’extérieur sur la dernière journée chez un "gros". Les Toulonnais nous ont donné une leçon de professionnalisme, en revenant dans le match, en marquant trois essais plutôt construits et en brillant en mêlée fermée contre toute attente (cinq pénalités en leur faveur à notre pointage). La performance d’Anthony Belleau fut décisive (lire ci-dessous), celle de Daniel Ikpefan aussi. Celle de Hugo Bonneval ne nous a pas non plus échappé : c’est lui qui offrit le premier essai à son arrière. "On disait que ma composition d’équipe ne ressemblait à rien…" faisait remarquer Patrice Collazo, toujours très précis sur les questions techniques et tactiques.

"Défensivement, nous avons empêché les Castrais de mettre leur jeu en place. Nous les avons pressés très fort et très haut. Il y avait un aspect stratégique, on voulait empêcher Urdapilleta d’attaquer la ligne, surtout avec Yann David qui surgit à hauteur, plus son ailier à son intérieur. Ils ont laissé tomber beaucoup de ballons dans cette zone. Nous y montions à trois pour fermer les options de l’ouvreur et ce fut positif pour nous." En l’absence de Kotze chez les Castrais, son cinq de devant a fait la loi et le coach rendit hommage à Emerick Setiano "qui a fait son vingt-troisième match d’affilée " avant de poursuive en guise de conclusion : "J’ai bien aimé notre état d’esprit, ça veut dire qu’on travaille dur après une saison très dure où nous avons été critiqués. Mais c’est normal, c’est le jeu. Les joueurs qui partent ont voulu mettre les joueurs qui restent dans les meilleures conditions. Heureusement qu’on a des convictions et qu’on les garde, parce que si on en changeait d’avis toutes les trente secondes, on perdrait les joueurs."

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