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Iturria : "Avoir de plus grandes ambitions"

Par Midi Olympique
  • Top 14 - Arthur Iturria (Clermont) face au Stade français
    Top 14 - Arthur Iturria (Clermont) face au Stade français Icon Sport
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À dix jours de la demi-finale à Bordeaux, Arthur Iturria affirme l’appétit clermontois, malgré une saison déjà bien remplie. L’occasion, aussi, de revenir sur l’actualité chargée du XV de France et les discussions en cours sur son éventuelle prolongation à l’ASMCA.

Midi Olympique : Comment sentez-vous la demie qui se profile ?

Arhur Iturria : Difficile de se prononcer si tôt. On a le temps de s’y préparer, c’est déjà une bonne chose. Pour l’instant, c’est tout ce qu’il y a à dire.

Les deux défaites consécutives en Top 14 peuvent-elles avoir entamé la confiance ?

A. I. : Je ne crois pas. Notre saison a tout de même été bien construite. Il y a aussi eu ce titre, en Challenge, qu’il ne faut pas minimiser. C’est vrai, en suivant il y a eu deux défaites mais nous devons garder à l’esprit la qualité de notre saison et en tirer le meilleur pour dimanche prochain.

Le meilleur, par exemple, c’est la performance des avants en finale de Challenge, quand on parle plus souvent des trois-quarts clermontois…

A. I. : En rugby et encore plus en phase finale, un match se gagne devant. Ce n’est pas une légende. En phase finale, vous ciblez d’abord le combat, la discipline et la dimension physique. Dans ces secteurs, oui, le match à Newcastle s’est très bien passé pour nous. C’est bon pour la confiance. Mais il faut rester en alerte. Si nous ne faisons pas tous les efforts, nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Nous n’avons pas de marge.

Entre Newcastle et la demi-finale, vous aurez connu un mois sans match à enjeu. Est-ce problématique ?

A. I. : C’est tous les ans le même débat. La réponse, c’est le terrain qui l’apportera et, en la matière, chaque saison donne un enseignement différent. Est-ce qu’il vaut mieux enchaîner ou avoir un temps long de préparation ? Je ne suis pas sûr qu’il y ait une vérité. Je pars seulement du principe qu’il y a une demie à jouer, c’est le moment le plus important de la saison qui arrive et nous sommes d’assez grands garçons pour allumer tous les bons voyants quand il le faut. On va vivre de grands moments. Il faudra simplement y être préparés, sans soucier des matchs précédents.

Avec déjà un titre en Challenge Cup et une demi-finale en Top 14, il y a cette idée que votre saison ne peut plus être ratée…

A. I. : Je ne suis pas d’accord. Nous avons mis beaucoup de cœur pour être en demi-finale, ce n’est pas pour s’arrêter là. Certes, la saison dernière avait été catastrophique. Certes, nous avons déjà gagné le Challenge. Mais ce groupe se doit d’avoir de plus grandes ambitions, de viser plus haut. Une défaite en demi-finale serait très dure à avaler. Je le vivrais comme un raté.

Pour l’adversaire, avez-vous une préférence entre Lyon et Montpellier ?

A. I. : Non, surtout pas. Je ne m’y risquerais pas.

Il y a cette idée que Montpellier, avec son parcours si particulier, fait désormais peur à tout le monde…

A. I. : Ce n’est pas mon cas. Ils ne me font pas peur. Pas plus que les autres. Certes, ce qu’ils ont fait est très beau mais désormais, ils sont comme les autres, sur la même ligne. Je ne suis pas convaincu que leur parcours leur donne un avantage psychologique.

A. I. : Un mot sur le XV de France : depuis le dernier Tournoi, il y a eu des mouvements dans le staff. Vous avez dû suivre cela…

On voit les infos qui passent, sur le téléphone ou dans les journaux. Comme tout le monde, difficile d’y échapper…

Comment l’analysez-vous ?

A. I. : Je ne connais pas du tout les personnes qui ont intégré le staff. Si je suis amené à travailler avec elles, ce sera nouveau. Difficile pour l’instant de se prononcer.

Fallait-il que des choses changent ?

A. I. : Lors du dernier Tournoi des 6 Nations, il faut bien admettre que nous n’avons pas montré grand-chose… Mais j’espère pourtant que le cadre de travail ne va pas trop bouger. Je ne parle pas de ma présence ou non dans le groupe. Mais l’équipe a besoin de bâtir, de s’inscrire dans un projet stable.

Des modifications de cette ampleur, si proche d’une Coupe du monde, est-ce dangereux pour l’équipe ?

A. I. : Les dirigeants ont choisi ces modifications pour partir sur des choses nouvelles. La Coupe du monde, réussie ou non, dira si ces choix étaient les bons. Quoiqu’il arrive, je pense qu’il faudra ensuite s’inscrire dans la continuité et éviter de repartir encore de zéro…

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