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Chavancy : « Botia, je le préfère en tribunes... »

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    Henry Chavancy : « Botia, je le préfère en tribunes... » Icon Sport
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Henry Chavancy, le trois-quart centre du Racing 92 retrouvera sur sa route le Stade Rochelais ce vendredi soir à 21h à Colombes, ancien stade mythique du club franciliens.

Midi Olympique : À quoi vous attendez-vous face au Stade rochelais ?

Henry Chavancy : C’est une équipe en forme, qui sort d’un match exceptionnel face à Bordeaux. La Rochelle, c’est une opposition très féroce.

Levani Botia, vous le préférez en troisième ligne ou au centre ?

H.C. : Botia, je le préfère en tribunes ! (rires)

De votre côté, avez-vous enfin digéré l’élimination en quarts de finale de Champions Cup ?

H.C. : Je pense, oui. Le scénario un peu cruel de cette défaite nous a fait mal, il nous a fallu quelques semaines pour nous en remettre. Mais du temps est passé, depuis. Du temps que nous n’avions pas eu l’an passé, après la défaite en finale de Coupe d’Europe…

Néanmoins, on ne sait que penser de votre équipe après ses deux dernières victoires face à des adversaires démobilisés, Perpignan et Agen…

H.C. : Encore faut-il savoir les gagner, ces matchs-là. Les équipes en roue libre ont aussi du caractère, elles l’ont encore prouvé ce week-end : Toulon a gagné à Castres, si je ne me trompe pas… Aujourd’hui, je sais juste que nous sommes à trois matchs d’un titre et que le premier d’entre-eux, nous le disputerons devant notre public.

À ce sujet, êtes-vous d’accord avec votre président lorsqu’il regrette qu’il y ait trop de "spectateurs" et pas assez de "supporters" au Racing ?

H.C. : Quand on donne comme a donné Jacky, on a tous les droits. Il a le droit de dire ce qu’il pense. Moi qui ai connu Colombes avec 200 spectateurs, dont les trois-quarts étaient les gamins de l’école de rugby, je préfère rendre hommage à ceux qui viennent.

Que vous inspire ce retour à Colombes ?

H.C. : C’est marrant, je pensais ne plus jamais y retourner… Lors du dernier match disputé là-bas, on m’a même donné un siège de la tribune d’honneur, en souvenir. Voilà, je le garde au chaud, à la maison. J’en ferai peut-être un beau fauteuil, un jour.

En quoi est-il spécial, ce stade ?

H.C. : Ce fut ma deuxième maison pendant quinze années. À 11 ans, j’étais déjà en tribunes pour soutenir les grands, en Pro D2. Colombes, ce sont les mercredis entre copains, les tournois, le bazar des terrains annexes et ces vestiaires à l’odeur si particulière. C’est difficile à expliquer. Mais on s’y sent bien, c’est tout.

N’est-il pas dommage d’avoir un stade comme l’Arena et de ne pouvoir s’en servir, aux moments clés de la saison ?

H.C. : Tomber sur Jacky (Lorenzetti) serait trop simple. L’Arena, il l’a payée avec ses propres deniers. Il en fait ce qu’il veut. […] Et puis ça va, franchement… On ne va pas jouer sur le périph’, non plus… On sera à Colombes, dans un stade que l’on connaît et que l’on aime.

Vous ne faites pas partie des 65 joueurs retenus sur la pré-liste de Jacques Brunel, en vue du Mondial. Comment l’avez-vous vécu ?

H.C. : J’ai pris un coup sur la tête. J’étais déçu, triste. Le Mondial était un rêve et après cette annonce, j’ai eu quelques jours difficiles, je ne vous le cache pas…

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