Exeter : l’autre Simmonds

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Joe, le frère cadet de sam, le massif troisième ligne du XV de la Rose, arrive à un nouveau tournant de sa carrière d’ouvreur.

Le nom de Sam Simmonds doit certainement vous dire quelque chose. Celui du musculeux flanker d’Exeter qui disputa sept tests avec le XV de la Rose (dont quatre très remarqués lors du Tournoi 2018) avant de voir sa carrière subitement interrompue en septembre dernier par une grave blessure à un genou et qui l’a tenu écarté des terrains pendant plus de huit mois.

En revanche, le prénom de son jeune frère ne vous dira peut-être rien. De deux ans son cadet, Joe n’a pas le physique de brute de son aîné. Il n’a pas non plus son goût pour le combat, les rucks, les charges dans la défense ou les plaquages musclés. Normal, répondrez-vous, puisque Joe évolue depuis toujours au poste d’ouvreur. Ses trucs à lui sont la lecture, la prise de décision, la passe et le but. Exercice dans lequel il excelle puisqu’en demi-finale, face à Northampton, il a transformé l’intégralité des six essais inscrits par ses coéquipiers, dont un personnel et un autre de son frère, marqué sur la sirène. Score final : 42-12. Une promenade de santé pour l’ouvreur de 22 ans, bien calé derrière l’un des plus redoutables packs du Premiership…

Sa revanche face à Farrell

Et pourtant. Au cours de ses trois premières saisons professionnelles, le jeune numéro 10 a déjà connu nombres d’aventures. Certains bonnes, d’autres beaucoup moins. Révélation de la saison passée, le gosse du Devon était parvenu en phase finale à pousser sur le banc Gareth Steenson, le titulaire. à ce moment-là, il était identifié comme le joueur à suivre Outre-manche. Et puis vint cette maudite finale contre les Saracens, où il fut littéralement dévoré par son adversaire direct, le plus expérimenté Owen Farrell. Une correction qu’il a eu du mal à évacuer. Au point de céder à nouveau sa place à Steenson sur la première moitié du championnat, avant de revenir progressivement au premier plan à partir du mois de janvier.

Une remontée en puissance qui n’a pas échappé à son coéquipier Henry Slade : "Même si l’on ne joue pas au même poste, nous parlons beaucoup avec Joe. Il a un talent immense. Comme son frère, il a d’indéniables qualités physiques et il est rapide. On aime le même rugby, c’est pour cela que l’on s’entend si bien. Il a connu une saison assez frustrante car il n’a pas joué autant qu’il le souhaitait. Il a tendance à s’agacer rapidement mais je lui ai conseillé de baisser la tête et de continuer à bosser, sans se prendre la tête pour des petites choses." Un sang-froid qui sera forcément capital s’il veut cette fois remporter son duel face au prédateur à sang froid qu’est Farrell.

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