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La Rochelle : l’envie est là

Par Arnaud Bébien
  • Romain Sazy (La Rochelle) lors du dernier match de la phase régulière du Top 14 contre Bordeaux
    Romain Sazy (La Rochelle) lors du dernier match de la phase régulière du Top 14 contre Bordeaux Icon Sport
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Ce barrage à Colombes n’est pas une fin en soi pour les Rochelais. Ils sont conscients d’avoir toutes leurs chances.

"Moi, je suis jeune. Des phases finales de Top 14, j’ai toujours rêvé d’en jouer. Maintenant qu’on y est, il faut en profiter. Prendre énormément de plaisir. Nous n’avons plus rien à perdre, nous sommes déjà très contents d’être dans le top 6." Le troisième ligne international de La Rochelle, Grégory Alldritt (22 ans), parle avec envie de ce barrage à Colombes contre le Racing 92. Celui qui s’est révélé aux yeux de tous cet hiver pendant le Tournoi des 6 Nations est lucide. "Un match de phase finale, ce n’est jamais gagné d’avance, avertit le Gersois. On l’a vu en finale de Challenge Cup où on a réussi à accrocher Clermont. On sait que tout est possible sur un match éliminatoire." C’est dit avec aplomb : si le Racing semble favori au vu des matchs de la saison, les Charentais-Maritimes joueront crânement leurs chances. En décembre, les Ciel et Blanc étaient venus prendre un point de bonus défensif à Marcel-Deflandre (16-11) avant d’atomiser la bande à Victor Vito début mars à Nanterre (50-14), marquant huit essais.

Jouer sur la pelouse de Colombes, plutôt que sur le synthétique de la Paris-La Défense Arena, est-ce d’ailleurs quelque chose de significatif dans l’esprit des Rochelais ? "Cela aurait été à la Défense, on y serait allé aussi", répond avec son bon sens, parfois piquant, Romain Sazy, capitaine en l’absence de Victor Vito. "On avait fait un très mauvais match à l’Arena, l’addition avait été salée, se souvient-il. Concernant Colombes, moi, je suis quelqu’un qui vient de la terre donc le plein air, ça me va très bien (sourire)."

Euphoriques en 2017

Romain Sazy, qui approche doucement mais sûrement de la décennie sous le maillot jaune et noir, mesure aussi la saveur différente de ce barrage par rapport à la demi-finale d’il y a deux ans. Cette fois, les Jaune et Noir le vivent davantage les pieds sur terre. "On était euphorique, on se demandait ce qui nous arrivait parce que tout ce qu’on tentait, on le passait", note Sazy. Une saga 2017 mémorable, avec une phase régulière finie à la première place puis une demie perdue à Marseille face à Toulon (18-15).

Si le contexte est cette fois différent, l’ancien Montalbanais ne fait pas la fine bouche. Il connaît le chemin parcouru ces derniers mois pour en arriver là. Une saison conclue à la cinquième place après avoir été sur le podium à la fin de l’automne et au début de l’hiver, avant quelques péripéties. "On sait très bien la dureté d’y arriver, souligne-t-il. Il y a la période février- mars qui chaque année est délicate à gérer pour nous. On a enchaîné cinq défaites, ce qui nous a mis dedans. Mais bon, il ne faut pas avoir de regret et regarder devant." Et vers ce barrage à Colombes.

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