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Valence-Romans, si près de l’invincibilité

Par Julien Veyre
  • Les Drômois ont encaissé un essai cruel à la dernière seconde. L’essai de trop. Photo Jean-Daniel Desplanches
    Les Drômois ont encaissé un essai cruel à la dernière seconde. L’essai de trop. Photo Jean-Daniel Desplanches Jean-Daniel Desplanches
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Les Drômois ont cédé en toute fin partie du dernier match de la saison.

Les Drômois l’ont touché du doigt ! Ils ont bien failli réussir leur pari de remporter leurs 25 matchs puisqu’ils ont mené toute la finale face aux Rouennais avant de céder sur le fil. Au terme d’une dernière séquence interminable. "Ce match nous aurait permis de rentrer dans l’histoire du rugby avec l’invincibilité sur toute la saison, se désole le pilier Erwan Iapteff. On retiendra que nous avons fait une belle saison mais que nous chutons sur la dernière marche". Difficile de comprendre comment cette équipe drômoise si dominante dans le premier acte s’est déréglée ensuite et n’a pas pu résister à la révolte normande. Le pilier drômois se refait le film du match à haute voix : "Notre première période est bien maitrisée, nous jouons notre rugby. Avec opportunisme puisque dès que nous avons une occasion, nous marquons. Nous avons fait la première période parfaite. En revanche ensuite, nous avons subi dans l’avancée, ils nous ont baladé sur le terrain. Dès que nous avions le ballon, nous le rendions. Ils se sont nourris de cela et ont su saisir l’opportunité que nous leur avons laissé. C’était à nous d’enfoncer le clou quand il le fallait…"

Une finale déroutante

Après avoir livré une prestation convaincante dans le premier acte, les joueurs de Valence-Romans ont calé. "Je pense que l’on a manqué de carburant, analyse le manager Johann Authier. En plus, nous avons deux blessés embêtants à la mi-temps (Cotte et Neisen, N.D.L.R.). Puis nous n’avons pas réussi à sortir la tête de l’eau. Cela n’a pas voulu basculer dans notre faveur. Cette défaite ne remet pas en question tout ce que l’on a fait avant". L’entraîneur des arrières Jeff Coux partage aussi une certaine amertume. "Nous ne nous sommes pas endormis sur la deuxième période mais nous avons pris un carton jaune préjudiciable, rappelle-t-il. Avec la chaleur, nous avions beaucoup donné. Nous avons fait pas mal de fautes et eux apparemment un peu moins… Je pense qu’il y aurait pu avoir un carton jaune de leur côté sur la faute de Giraud en l’air. Résultat des courses, ils gagnent sur la dernière action. Pour nous, cela n’enlève rien sur la saison. Nous avons tenu notre série d’invincibilité jusqu’à la 85e minute du 25e et dernier match de la saison."

Cette désillusion passée, les Damiers se tournent vers l’avenir. "Pour la Pro D2, nous savons où nous mettons les pieds, rappelle Jeff Coux. Tous les membres du staff ont évolué à ce niveau. Notre projet est pérenne, viable. Il rassemble toute une région avec la Drôme et l’Ardèche. Il faut avaler la déception et repartir à l’entraînement dans quelques semaines pour une nouvelle saison". L’ossature de l’effectif sera la même à l’étage au-dessus. "90 % de l’effectif est renouvelé, appuie le manager Johann Authier. C’est important car il a survolé la Fédérale 1 pendant plusieurs mois. Il va être renforcé par des joueurs qui vont venir des étages supérieurs ou de l’étranger. Mais nous allons travailler dans la continuité avec ce groupe". Qui gardera dans un coin de la tête cette finale déroutante.

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