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Les Bleuets veulent tracer leur chemin

Par Léo-Pol Platet
  • Jordan Joseph serre le poing après son doublé ; les tenants du titre prennent seuls la tête de la poule.
    Jordan Joseph serre le poing après son doublé ; les tenants du titre prennent seuls la tête de la poule. Photo Gaspafotos - Walter Gasparini
Publié le Mis à jour
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Après les Fidji, l’équipe de France affronte le Pays de Galles samedi. Premiers de la poule, les Bleuets reçoivent leur dauphin vainqueurs de l’Argentine (25-30).

Ils ont gâché la fête. Opposés aux Argentins pour le match d’ouverture de la poule A, les Gallois sont venus battre les Pumas sur leur pelouse du Racecourse Stadium de Rosario (25-30). Condamnant ainsi les hôtes à réaliser un sans-faute en battant les Fidji puis la France pour s’accrocher à un espoir de qualification. Samedi à 13 heures heure locale et sur la même pelouse synthétique du Racecourse Stadium, Bleuets et Gallois croiseront le fer pour une rencontre déjà décisive. Car en cas de victoire, les uns comme les autres feraient un immense pas vers les demi-finales, et plus spécialement les Gallois qui n’auraient plus qu’une rencontre à jouer face aux Fidjiens, annoncés comme les plus faibles de la poule. Quand les Français défieraient des Argentins en sursis.

Mais l’heure n’est pas encore aux grands calculs. Après avoir assuré l’essentiel pour leur match d’ouverture face aux hommes du pacifique, les Bleuets s’attendent à une opposition d’un tout autre acabit. « On a franchi le premier obstacle en battant les Fidji avec le point de bonus offensif. Tous les voyants sont au vert après cette première victoire », commentait le manager général, Sébastien Piqueronies, pourtant très prudent au moment d’aborder une nouvelle rencontre avec un laps de temps de récupération réduit. « Face aux Gallois on va devoir considérablement élever notre niveau de jeu, on sait à quoi s’attendre. »

Un groupe élargi pour plus de marge de manœuvre

En effet lors du dernier Tournoi des 6 Nations, les deux équipes s’étaient retrouvées au stade de la Rabine (Vannes) pour une victoire tricolore (32-10) ponctuée de quatre essais. S’ils s’étaient ce jour-là appuyés sur des attaques tranchantes faites de franchissements réguliers ou de jeu de mouvement dans la défense, comme ce fut le cas en deuxième période face aux Fidji, les Bleuets avaient également connu quelques difficultés en conquête et ne se reposeront pas sur ces acquis entrevus :  « C’est une équipe que l’on connaît bien puisqu’on les affronte régulièrement depuis deux ou trois ans maintenant.Comme chez les grands ils s’appuient sur une très grosse défense, ils sont capables d’envoyer du jeu, ils sont solides à l’impact et aussi fort en défense », détaillait le capitaine Arthur Vincent rejoint par son entraîneur qui ajoutait même : « Ils s’appuient sur un axe 2, 8, 12 très fort. »

Pour affronter le XV du Poireau, l’équipe de France pourra aussi compter sur ses forces vives et s’appuyer sur une seconde période de meilleure qualité face aux Fidji. Il fallait bien reprendre le rythme. Avec un effectif large de 28 hommes et la possibilité de coucher l’ensemble du groupe sur la feuille du match, le staff des Bleuets compte bien en profiter pour opérer à une large revue d’effectif, histoire d’impliquer tout le monde mais également d’adapter les compositions d’équipe aux adversaires. Si face aux Fidji, les joueurs faisant figure de cadres comme Gros, Geraci, Carbonel, Vincent ou autre Pinto n’était pas dans le groupe, hormis l’ouvreur toulonnais présent sur le banc, la donne devrait sensiblement changer contre le pays de Galles.

En plus de cette volonté de turn-over certains invités se sont distingués à l’image de Donovan Taofifenua à l’arrière ou Mathieu Smaili à l’ouverture. Ce dernier qui est même resté sur la pelouse à l’entrée en jeu de Carbonel, faisant donc glisser son coéquipier en club au centre. Un système de jeu en cinq-huitième qui rappelle aux bons souvenirs de la dernière Coupe du monde, où les sélectionneurs français avaient misé sur ce schéma de jeu, installant Romain Ntamack en 12 quand Louis Carbonel portait le numéro 10. 

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