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Vienne : Le rugby à pleine dents

Par Sébastien FIATTE
  • Les champions de France 1937, et l’équipe de 2012, championne de France de Fédérale 2.
    Les champions de France 1937, et l’équipe de 2012, championne de France de Fédérale 2. Photo DR
Publié le Mis à jour
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Maintenu en Fédérale 1, le club va fêter ses cent vingt ans le 22 juin. et il ne manque pas d’ambitions avec, dans les cartons, un projet d’amélioration des structures d’accueil au stade.

J' ai décroché un bouclier de Brennus (en 1937), deux titres de champions de France de Deuxième Division (en 1927 et 1928), un quatrième, plus récemment, en Fédérale 2 (en 2012). Situé à quelques dizaines de kilomètres au sud de Lyon, sur les bords du Rhône, mon stade porte le nom d’un de mes plus illustres internationaux, Jean Etcheberry. Mes couleurs sont le bleu ciel et le blanc et ma ville est également célèbre pour son théâtre antique et pour son fameux festival de jazz qui réunit tous les étés les plus grands noms de la musique. Je suis… Je suis… Vous l’avez deviné (ou tout simplement lu un peu plus haut), je suis le CS Vienne. Et je vais fêter dans quelques jours mon cent vingtième anniversaire. Ce sera le 22 juin, au stade Jean-Etcheberry donc. En ouverture de la journée, le traditionnel tournoi du club, «Hémisphère Sud», réunira dix clubs de la région et cinq cents enfants, pour une compétition par classe d’âge et gabarit, à partir de 9 heures du matin.
À 17 heures, une rencontre de gala, en partenariat avec l’association French Flair, réunira une quarantaine de joueurs, des anciens internationaux, comme Yann Delaigue, formé au club, comme son père, Gilles, Francis Ntamack, Cédric Desbrosses, Benjamin Boyet, et des anciens joueurs du Pays Viennois, à commencer par les champions 2012, comme le capitaine, Alexandre Brissaud, Emilien Bard, auteur de l’essai en finale, ou encore Pierre Laurent. Francis Sabot et Hugo Boissière, venus dépanner en cours de saison devraient également être présents. En coulisses tous les anciens sont évidemment conviés à fêter le club plus que centenaire.

« Nous n’avons pas cent vingt ans d’adresses mail ou de coordonnées téléphoniques, sourit le directeur général du club, Yann Arnaud. Nous avons peut-être oublié certaines personnes mais personne n’est oublié ! Tout le monde est le bienvenu. » À la fin de la journée, un repas sous chapiteau sera servi, et un DJ animera le début, le milieu et probablement la fin d’une soirée de fête.
Mais ne vous inquiétez pas, le club a déjà anticipé le réveil. S’il entend célébrer ses cent vingt ans d’histoire, il n’oublie pas de se tourner vers le futur. Maintenu en Fédérale 1, il entend déjà pérenniser sa place à ce niveau, après plusieurs allers retours depuis le début de la décennie (trois accessions de Fédérale 2, deux relégations). Le club veut « continuer de grandir ensemble », pour reprendre son mantra, avec ses partenaires, ses supporters, ses joueurs, ses bénévoles.
« Malgré les montées et les descentes, le club partenaires nous a toujours soutenus rappelle Yann Arnaud. Le mot important reste ensemble. »

Et pour grandir, le club va accueillir une section féminine à la rentrée, après avoir créé une section sport adapté en septembre denier. Il a surtout le projet de construire un bâtiment de 400 mètres carrés, le long du terrain, pour améliorer encore ses structures d’accueil. L’éclairage du terrain Honneur devrait être changé pour permettre la retransmission télévisée des matchs. Le vénérable centenaire n’oublie pas de travailler à rester jeune…

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