L’œil d’Imanol Harinordoquy sur le duel Kaino - Lee

Publié le Mis à jour
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Ce sont les capitaines, donc forcément des joueurs très importants dans leurs dispositifs. Fritz Lee n’a jamais été international mais il a eu une carrière incroyable en France. C’est un joueur très dur au mal, complet, très précieux dans le travail de l’ombre. Il sait que Yato est juste derrière lui mais, sur les gros matchs, il ne passe jamais à côté. À Clermont, c’est souvent lui qui assène les plaquages offensifs, lui qui gratte des ballons dans les rucks. Cela a d’ailleurs été le cas en demi-finale. On sent qu’il est important dans ces matchs-là, car il est capable de garder un calme olympien même sous forte pression, ce qui donne confiance à ses partenaires. Tout comme Jerome Kaino… Bien que ce soit sa première saison en France, il a vite pris la mesure du Top 14. On l’a moins vu ballon en main, ce qui est sa principale différence avec Lee. En touche aussi, il garde le fond et se voit moins utilisé que Lee, qui intervient souvent en début d’alignement. Mais sa plus-value n’est pas là. De par sa dureté, son charisme, il a beaucoup apporté au Stade toulousain. L’an dernier, Toulouse avait déjà réalisé une merveilleuse saison en attaque mais avait failli contre Castres dans l’engagement, dans l’envie. Kaino a apporté au Stade ce qui lui manquait en termes de jeu sans ballon, de travail pour l’équipe. Face à Lee, il y aura un vrai match dans le match.

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