Abonnés

Fédérale 1 : Focus sur les demi-finales

Par Midi Olympique
  • Mathieu Peluchon et les coalisés charentais sont à deux marches du Graal. Quoiqu’il arrive, lors de cette demi-finale, les joueurs de l’UCS auront réussi leur saison. Mathieu Peluchon et les coalisés charentais sont à deux marches du Graal. Quoiqu’il arrive, lors de cette demi-finale, les joueurs de l’UCS auront réussi leur saison.
    Mathieu Peluchon et les coalisés charentais sont à deux marches du Graal. Quoiqu’il arrive, lors de cette demi-finale, les joueurs de l’UCS auront réussi leur saison. Photo DR
Publié le Mis à jour
Partager :

Cognac Saint-Jean d'Angély - Tarbes :

Cognac Saint-Jean d'Angély

Quelle belle saison pour les hommes de Christophe Hamacek ! Après une phase préliminaire réussie, les Charentais ont tour à tour éliminé Lannemezan puis Anglet dans ces phases finales du challenge Yves-du-Manoir. Même si les deux précédents adversaires en avaient dans le moteur, les choses devraient encore un peu se corser ce week-end à l’occasion de la demi-finale face à Tarbes. Christophe Hamacek qui a eu très peur de ne pas voir ses hommes franchir le tour précédent, se tient sur ses gardes à l’aube de cette nouvelle rencontre capitale. « Face à Anglet, à l’occasion du match retour, je crois que nous nous sommes vus arrivés un peu trop vite, regrette le coach de l’union. Nous n’avons pas mis l’intensité ni les ingrédients nécessaires face à une formation basque très bien en place. Face aux Pyrénéens, ce week-end, ce sera encore une autre paire de manches… » Christophe Hamacek est impatient de voir ses hommes à l’œuvre mais il s’inquiète aussi un petit peu : « Tarbes, c’est solide. Très solide même. C’est une équipe très complète qui n’est pas là par hasard. Désormais, nous sommes à quatre-vingts minutes de disputer une finale. Nous ne pouvons pas nous arrêter là. »

Sans davetawalu

Cognac-Saint-Jean-d’Angély, qui devra composer sans son solide troisième ligne Davetawalu, s’appuiera en revanche sur le Sud-Africain Hay pour compenser cette absence. « Il faudra jouer notre rugby, espère Hamacek. Celui que nous maîtrisons bien. Notre pack est solide mais nous savons aussi envoyer du beau jeu derrière. J’espère que le beau temps sera au rendez-vous et que la rencontre sera plaisante. Et surtout, surtout, que nous franchirons cette nouvelle marche avant la finale. »
Passés tout près de la correctionnelle à Anglet en quarts de finale, les hommes de l’UCS devront impérativement reprendre du poil de la bête ce week-end pour espérer poursuivre l’aventure dans ce Du-Manoir et pour, peut-être, soulever dans une dizaine de jours, le bout de bois tant convoité. Mais face à Tarbes, adversaire de taille habitué aux joutes féroces des phases finales, le défi s’annonce âpre et le résultat indécis. Cognac-Saint-Jean-d’Angély aura-t-il les épaules assez larges ? À ce stade de la compétition, cette question n’a plus lieu d’être posée.

Tarbes 

C' est parti pour un nouveau tour. Un tour que les Tarbais espèrent qu’il sera suivi d’un dernier dans une dizaine de jours. Pour le moment, cela semble bien parti pour les hommes de Yannick Vignette. Après avoir éliminé Nantes puis Nice dans ces phases finales, les Pyrénéens vont se frotter les oreilles à Cognac-Saint-Jean-d’Angély ce week-end. À l’occasion du quart de finale retour qui l’a opposé à Nice, le TPR n’a laissé aucune place au doute. Victorieux sur le score de 36 à 12, les Tarbais ont démontré une fois de plus qu’ils avaient les armes pour aller au bout du bout de ce challenge Yves-du-Manoir. « Face à Nice, mes hommes ont proposé un jeu assez complet, apprécie Yannick Vignette. C’était une rencontre aboutie face à une équipe niçoise qui n’était pas là par hasard. »

Les jeunes dans le grand bain

Ce week-end, les Tarbais voudront remettre le couvert contre des Charentais motivés. « Face à Cognac-Saint-Jean-d’Angély, nous savons que nous allons affronter la meilleure ligne de trois-quarts de cette Fédérale 1. Leurs ailiers sont impressionnants. Il faudra bien les surveiller », s’inquiète Yannick Vignette. Le Tarbes Pyrénées Rugby, qui réalise une saison très aboutie, ne veut pas non plus aller trop vite en besogne. « Cette saison, nous n’avons fait aucun plan sur la comète, explique Yannick Vignette. Nous avons pris chaque match sans nous projeter. Et c’est pareil pour ces phases finales. Nous allons donner notre maximum sur cette demi-finale. Notre saison est belle et déjà réussie. Vous savez, même si nous sommes le club historique de Tarbes, tout n’a pas été simple. Il y a eu pas mal de changements à l’intersaison. Il a fallu repartir avec seulement 19 contrats. Nous avons aussi beaucoup misé sur nos jeunes et cela a été une belle réussite. Nous avons pu lancer pas mal d’entre eux dans le grand bain. »
Même si les amoureux du rugby attendaient cette équipe tarbaise dans le Jean-Prat, le club du 65 a avancé sereinement, sans prendre de risques, pour finalement se retrouver à quatre-vingts minutes de disputer la finale du Du-Manoir. Les Pyrénéens sont donc tournés à fond vers ce bel objectif et espèrent passer cet ultime tour avant la finale. Pour cela, il leur faudra faire un croche-patte à des Charentais très motivés ! 

Màcon - Chambéry :

Màcon

Mi-septembre, peu de monde aurait sûrement parié sur le fait que l’AS Mâcon serait encore en course au mois de juin pour des phases finales. Le club de Saône-et-Loire venait de débuter sa saison par trois revers après avoir changé de staff (arrivée du duo Noirot-Hough) et bouleversé son effectif à l’intersaison. « Les trois premiers matchs étaient face à des équipes de haut de tableau, il fallait que les joueurs intègrent le plan de jeu et créent de la cohésion d’équipe, analyse l’entraîneur Benjamin Noirot. Cela a pris un peu de temps, on a posé un cadre. » Guillaume Aguilar - l’un des joueurs les plus anciens de l’effectif - appuie ce point de vue : « Avec un effectif renouvelé comme cela, nos débuts difficiles étaient à prévoir. Mais nous savions qu’en étant concernés à 100 %, il y avait de bonnes choses à faire. Nous l’avons vu au fil des matchs comme contre Dijon avant Noël. » À force de travail, ce groupe a trouvé son rythme de croisière. « Nous n’avons jamais rien lâché, il y a eu une remise en question », apprécie le coach. Lancée, cette équipe enchaîne les bons résultats jusqu’à cette demi-finale du challenge Du-Manoir. « Pour moi, c’est une saison réussie même si l’aboutissement serait d’aller au bout et de revenir avec un trophée et une histoire pour ce groupe », reprend Benjamin Noirot.

L’envie de bien finir 

Comme au tour précédent face à Hyères-Carqueiranne, l’AS Mâcon retrouve avec Chambéry une équipe croisée dans la phase de poules. Et cela s’était plutôt bien passé puisque les Mâconnais l’avaient emporté à domicile 30 à 26 avant de ramener le nul de Savoie 30-30. « Chambéry a aussi su se reconstruire, observe Benjamin Noirot. Il faudra être plus performant qu’en match de championnat car cette équipe me semble libérée. » Surtout, Guillaume Aguilar appuie sur l’importance de bien boucler cette saison. « Cela permet de construire l’avenir, souffle le troisième ligne. De voir ce qu’il restera à faire ensuite pour se qualifier en Jean-Prat. C’est important pour le club d’arriver à travailler sur du long terme. » Le manager Benjamin Noirot se projette également. « Le trophée est important pour les gens du club et pour la ville, estime-t-il. Et aussi pour se positionner pour l’avenir. Pour envoyer un message aux futurs concurrents. » Dimanche, Mâcon veut donc se donner une chance d’accrocher un trophée. Mais aussi d’avancer pour le futur. 

Chambéry :

Mi-septembre, peu de monde aurait sûrement parié sur le fait que l’AS Mâcon serait encore en course au mois de juin pour des phases finales. Le club de Saône-et-Loire venait de débuter sa saison par trois revers après avoir changé de staff (arrivée du duo Noirot-Hough) et bouleversé son effectif à l’intersaison. « Les trois premiers matchs étaient face à des équipes de haut de tableau, il fallait que les joueurs intègrent le plan de jeu et créent de la cohésion d’équipe, analyse l’entraîneur Benjamin Noirot. Cela a pris un peu de temps, on a posé un cadre. » Guillaume Aguilar - l’un des joueurs les plus anciens de l’effectif - appuie ce point de vue : « Avec un effectif renouvelé comme cela, nos débuts difficiles étaient à prévoir. Mais nous savions qu’en étant concernés à 100 %, il y avait de bonnes choses à faire. Nous l’avons vu au fil des matchs comme contre Dijon avant Noël. » À force de travail, ce groupe a trouvé son rythme de croisière. « Nous n’avons jamais rien lâché, il y a eu une remise en question », apprécie le coach. Lancée, cette équipe enchaîne les bons résultats jusqu’à cette demi-finale du challenge Du-Manoir. « Pour moi, c’est une saison réussie même si l’aboutissement serait d’aller au bout et de revenir avec un trophée et une histoire pour ce groupe », reprend Benjamin Noirot.

L’envie de bien finir

Comme au tour précédent face à Hyères-Carqueiranne, l’AS Mâcon retrouve avec Chambéry une équipe croisée dans la phase de poules. Et cela s’était plutôt bien passé puisque les Mâconnais l’avaient emporté à domicile 30 à 26 avant de ramener le nul de Savoie 30-30. « Chambéry a aussi su se reconstruire, observe Benjamin Noirot. Il faudra être plus performant qu’en match de championnat car cette équipe me semble libérée. » Surtout, Guillaume Aguilar appuie sur l’importance de bien boucler cette saison. « Cela permet de construire l’avenir, souffle le troisième ligne. De voir ce qu’il restera à faire ensuite pour se qualifier en Jean-Prat. C’est important pour le club d’arriver à travailler sur du long terme. » Le manager Benjamin Noirot se projette également. « Le trophée est important pour les gens du club et pour la ville, estime-t-il. Et aussi pour se positionner pour l’avenir. Pour envoyer un message aux futurs concurrents. » Dimanche, Mâcon veut donc se donner une chance d’accrocher un trophée. Mais aussi d’avancer pour le futur. 

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?