La nuit du champion : Faust et furieux

Par Rugbyrama
  • De la scène du Stade de France, jusqu’au bout de la nuit, le Bouclier de Brennus a vécu une drôle de soirée
    De la scène du Stade de France, jusqu’au bout de la nuit, le Bouclier de Brennus a vécu une drôle de soirée Patrick Derewiany / Midi Olympique
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Trois heures après avoir soulevé le Bouclier de Brennus, les champions de France sont allés célébrer leur sacre au Faust, une discothèque parisienne privatisée pour l’occasion. Dans une ambiance à la fois électrique et légère.

Et Régis Sonnes, crâne rasé sur les côtés et crête parfaitement coiffée au milieu, a débarqué un ballon de foot au pied… Autant dire que son arrivée au Faust, la discothèque parisienne située sous le pont Alexandre III qui avait été privatisée par les dirigeants toulousains, a fait son effet aux alentours de 2h30, avec une petite heure de retard sur le programme initial, comme souvent dans ce genre de festivités. À l’instar de plusieurs membres du staff, l’entraîneur stadiste était passé sous la tondeuse de ses joueurs. Sur place, et sous les applaudissements de l’assistance, c’est Romain Ntamack qui menait les siens avec le Bouclier entre les mains. Symbole de la nouvelle génération des Rouge et Noir, laquelle a écrit samedi soir la première page de son glorieux chapitre, au cœur d’un roman déjà tellement riche. Lui, comme les autres Bleuets sacrés en 2018, qui fêtera ce lundi le premier anniversaire de son titre de champion du monde avec les Moins de 20 ans français. « Cela fera tout juste et, dès qu’on aura fini de célébrer le Brennus, on pourra enchaîner... », souriait l’international.

Et son coéquipier Lucas Tauzin d’ajouter : « Si chaque compétition qu’on dispute se finit comme ça, je signe tout de suite. » 
Il était alors l’heure de prolonger l’ivresse, dans la joie et la belle humeur. Façon Alex Goode, l’arrière des Saracens resté en tenue de match pendant près de deux jours après avoir raflé la Champions Cup, ils étaient nombreux à se pointer avec leur maillot comme Peato Mauvaka ou Cyril Baille, ou carrément en short tels Maxime Médard, Yoann Huget ou William Servat, particulièrement ému au moment d’arroser ses derniers instants toulousains avec son compère Ugo Mola. Mais la palme revenait évidemment à l’inimitable Gillian Galan qui, de son côté, était tout simplement en slip.

Aldegheri, ce caméraman

Forcément, les tout frais champions de France étaient heureux de retrouver les leurs, proches et familles conviés dans ce haut lieu de la nuit parisienne. Mais aussi certains amis, dont quelques-uns charismatiques. Parmi eux, les rappeurs les plus connus de la Ville rose, à savoir Big Flo et Oli qui ont dirigé le spectacle sur la pelouse du Stade de France après le coup de sifflet final. Mais qui ont également et ensuite assuré l’ambiance lors de la troisième mi-temps. L’animateur de M6, Stéphane Plaza, ou le restaurateur Michel Sarran, tous deux habitués des travées d’Ernest-Wallon, étaient aussi présents. 

Puis les doyens de l’effectif ou les jeunes coachs, tels Jean Bouilhou et Clément Poitrenaud, avaient le loisir de rigoler avec plusieurs ex-partenaires comme Vincent Clerc, Imanol Harinordoquy, Grégory Lamboley ou Yannick Nyanga. L’atmosphère était à la fois électrique, marquée par les pas de danse de Mauvaka et Tolofua qui ont enflammé la piste, et légère, incarnée par les blagues d’un Dorian Aldegheri qui s’est inventé réalisateur quand il a « emprunté » l’appareil du caméraman du club. 

Effets très spéciaux garantis. « Quand on a soulevé le Bouclier, c’était énorme mais on manque de recul, nous confiait François Cros alors que le soleil faisait son apparition à l’extérieur. On ne se rendra compte de ce qu’on a fait qu’une fois au Capitole, devant tous les supporters toulousains. » Juste le temps de prolonger la liesse, jusqu’à l’aéroport d’Orly où Joe Tekori et ses acolytes ont mis le feu à la salle d’embarquement en fin de matinée, puis ils pouvaient s’en aller encore partager leur bonheur. Le rêve n’a pas toujours besoin de sommeil.

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