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Lons - La Palme : Villages en fusion

Par Phillippe ALARY
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« Ici, c’est le rugby cassoulet ! » Les spécialistes de géographie audoise pardonneront volontiers à Alain Asquirol, le président du club de La Palme, ce transfert, pour les besoins de la cause dans ce qu’elle a de plus imagée, du littoral septimanien vers l’intérieur des terres. Une façon comme une autre de confirmer si besoin est que la raison d’être d’un club porté sur les fonts baptismaux il y a seulement deux ans de cela, c’est la convivialité. En effet, anciennement associés aux ententistes de Leucate et de Roquefort, les Paumencs (en version originale) volent désormais, c’est le cas de le dire tant la vivacité des préposés aux extérieurs impressionne, de leurs propres ailes. Pour l’heure, le contexte renvoie à l’équivalent du flou artistique (Quatrième ou Troisième Série en septembre prochain, nul ne le sait), mais de cela les protégés d’Henri Salles et « Jeannot » Ferrrugia n’ont cure. Pas plus tard que dimanche dernier, la jeune vague audoise a submergé ses « vieilles connaissances » de Corneilhan. Soit une belle revanche sur le scénario de la finale occitane. De toute façon, Fabrice Tarrago, l’un des quatre coprésidents lonsois, se doute bien que la barre va monter d’un bon cran : « Nous nous sommes imposés assez largement aux dépens de Cénac, mais cela ne signifie en aucun cas que nous sommes les favoris de cette finale » explique celui dont la modestie n’est pas sans rappeler celle de Laurent Vitalla, le mentor (en partance pour Orthez) des féminines béarnaises beaucoup mieux connues des aficionados. Autant dire que le staff où l’on retrouve aussi bien Thierry Toulouse que Pierre Latour, Jérôme Bacqué, Laurent Laperne (le cousin de l’illustre David, ancien pilier d’Oloron), Vincent Tison va « briefer » le groupe également victorieux de Vincennes, de Villefagnan et de Saint-Loubès/Ambarès en conséquence. 

Déjà fiers du parcours accompli

Sachant que Nicolas Sallefranque est censé disputer son dernier match en tant que porteur de la double casquette « coentraîneur-joueur ». De toute façon, entre Pyrénées et Méditerranée, tout le monde est fier du parcours accompli : « La saison est d’ores et déjà réussie, disons qu’un bouclier de champion de France serait en quelque sorte la cerise sur le gâteau » confirme Alain Esquirol, qui, de son passage au sein de la prestigieuse école agenaise, n’a évidemment pas oublié la mythique finale de 1976 entre Lot-et-Garonnais et Biterrois. Clin d’œil savoureux en termes d’appellation, l’actuel club palmiste répond au nom « d’Espoir Olympique ». Et force est de reconnaître que les éliminations successives de Vaux, de Saint-Maximin, du Pays-de-Sault et des proches voisins de Corneilhan a suscité ce qu’il faut d’espérances à mi-chemin entre Narbonne et Perpignan

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