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Pomarez-Amou - Grisolles : Banquet final

Publié le Mis à jour
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Les calculs alambiqués, les équations à plusieurs inconnues, les projections à long terme, ce n’est pas trop le truc des Grisollais. Alors, pour ne pas trop s’embrouiller les neurones, cette saison, les Tarn-et-Garonnais ont fait simple sur le plan comptable, en arrivant jusqu’à la finale invaincus.
Le groupe encadré par Kiki Géraud Jean-Pierre Metgé et Vincent Destarac, déjà bien achalandé l’année dernière puisqu’il avait échoué de peu en finale régionale et demi-finale du championnat de France, s’est densifié à l’intersaison, avec l’arrivée de quelques joueurs d’expérience, débarqués en grande partie du Grenade Sports voisin. Les présidents Julien Nava et Philippe Galey, bien entourés par une bande de bénévoles toujours aux petits soins, ont filé les clés du camion à leurs hommes sans pression superflue mais avec très vite la conviction que les affaires pourraient bien se passer pour peu que l’on ait l’ambition mesurée, le bulbe lucide et le rythme cardiaque aussi calme que l’eau du canal latéral qui jouxte le terrain d’entraînement. La saison s’est donc plutôt bien passée pour les hommes du capitaine Nougailhon, avec des victoires, jamais faciles et notamment un titre régional décroché aux dépens de Kercorb. L’épine dorsale, solide, et sur laquelle repose un jeu grisollais qui prend peu à peu du volume est aujourd’hui un des atouts d’un groupe qui attend cette finale avec calme, volupté et appétence.

Pomarez-Amou, le plaisir avant tout

Du côté des présidents Didier Bordes et Didier Cescosse, on ne cache pas que la première saison de cette union de raison entre Pomarez et Amou fait le bonheur de tous dans ce coin de Chalosse. Après une première phase qui a permis une large revue d’un effectif tout nouveau, les entraîneurs Nicolas Ducournau et Pierre Hayet ont plongé dans l’inconnue des phases finales avec un seul leitmotiv, retrouver du plaisir. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le rugby tourné résolument vers l’offensive pratiqué par les Landais a fait jusqu’ici des merveilles. Résultat, des scores larges d’abord puis une prise de conscience de l’exigence des dernières étapes à franchir. Voilà pourquoi le groupe aborde ce dernier rendez-vous avec confiance et envie. Comme on s’attablerait en somme un dimanche au repas du village, où il serait question de partage et de bonnes chères. L’on sait en tout cas que le banquet devrait être généreux, ce sont les Gersois de Mirande qui régalent. Reste à savoir qui se tiendra le mieux à table…

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