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Dragons Catalans : C’est grave docteur ?

Par Midi Olympique
  • Les Dragons de Sam Tomkins sont tombés de haut face au bon dernier des London Broncos. Il faudra vite se reprendre samedi face à Hull. Photo L’indépendant
    Les Dragons de Sam Tomkins sont tombés de haut face au bon dernier des London Broncos. Il faudra vite se reprendre samedi face à Hull. Photo L’indépendant
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Le sport est ainsi fait et les spectateurs adorent quand le petit vient croquer le gros chez lui . Enfin, les fans des Dragons n’ont pas du tout apprécié de voir les leurs tomber les armes à la main et presque sans combattre, face à la lanterne rouge de la classe.

Mais la réalité a encore frappé de plein fouet les Catalans. Une équipe incapable de trouver des solutions collectives et surtout à des années lumières de ses standards en défense. "C’est notre pire performance dans tous les compartiments du jeu. C’est inexplicable, la façon dont en trois semaines nous étions une équipe difficile à jouer à Barcelone, connectée et très physique et trois semaines plus tard, nous sommes l’opposé de ça. Cette performance est inacceptable pour nous. Le problème est que quand nous perdons le rythme, nous ne le retrouvons pas. Parfois, on peut faillir dans certains secteurs du jeu, mais là, on a failli de partout", a résumé, le visage fermé, coach Steve McNamara.

L’entraîneur Anglais, qui avait placé douze joueurs français sur la feuille de match, voit ses garçons subir une troisième défaite consécutive et la troisième à Gilbert-Brutus de la saison. Alors le mal est-il plus profond ? L’équipe semble être en tout cas, en asphyxie permanente depuis trois semaines et mentalement, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. "Nous allons trouver des réponses, mais nous devons aussi être certains de tous aller dans la même direction et se remettre en piste le plus vite possible contre Hull (samedi prochain). Peut-être qu’on s’est cru une des meilleures équipes de la compétition, mais ce n’est pas le cas ces trois dernières semaines", a repris le technicien Anglais, qui a tenté de secouer et de remuer ses joueurs à la pause (8-12), en vain.

L’ailier Fouad Yaha, auteur des trois essais des siens a conclu, presque trop facilement, les trop sporadiques mouvements des siens. Sauf que cette équipe des Dragons a certainement sous-estimé son adversaire Anglais. Sauf que Londres joue son maintien tous les samedis et que l’équipe restait sur 14 défaites face aux Catalans. Et puis, pour les Anglais, jouer et surtout battre les Français reste un objectif majeur dans une saison. Et peu importe le sport.

La Bird dépendance

"Nous sommes quatrièmes, ce n’est pas catastrophique, mais nous sommes dans un creux au niveau de la performance. C’est notre responsabilité, moi inclus et on doit trouver des réponses.Il faut retrouver notre façon de jouer et quand ça sera le cas, tout ira bien", a conclu l’ancien sélectionneur du XIII d’Angleterre qui n’a pas eu besoin d’en faire des tonnes pour plomber l’ambiance samedi soir.

Privés de neuf des leurs (Bird, Wiliame, Edwards, Tierney, Whitley, Moa, McIlorum, Albert et Belmas), les Dragons semblent être dépendants de leur mâle dominant Greg Bird. Blessé le 18 mai au Camp Nou, lors du succès des siens et opéré dans la foulée (rupture du tendon du biceps), l’Australien manque cruellement. à onze journées de la fin, les Dragons Catalans viennent de laisser filer une belle occasion de creuser l’écart dans la course au Top 5.

Samedi, Rémi Casty et ses coéquipiers auront l’occasion de se rattraper en recevant le troisième, Hull FC. Un affrontement, qui pourrait déjà être décisif en cas de nouvelle défaite des sang et or dans un stade Gilbert-Brutus qui ne sera pas rancunier si les joueurs se reprennent, une semaine après leur faute professionnelle. "Nous avons été ridicules" a déclaré le pilier Michael Simon au sujet des seize ballons échappés en quatre-vingts minutes et des trop nombreux plaquages manqués.

Si un joueur averti en vaut deux, les Dragons ne seront pas de trop samedi prochain, pour célébrer l’arrivée de l’été à Perpignan et prouver qu’en bons professionnels, ils savent réagir en équipe. à moins que le mal ne soit plus profond.

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