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Tactique - Sortie de camp : à quitte ou double

Par Thomas Saint-Antonin
  • Louis Carbonel (France) lors du Mondial U20 en Argentine
    Louis Carbonel (France) lors du Mondial U20 en Argentine Walter Gasparini
Publié le
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Malgré quelques imprécisions, les Bleuets ont appliqué la stratégie du staff à la lettre : garder le ballon sur l’aire de jeu, la nouvelle tendance.

Occasionnellement efficace, parfois risqué, le coup de pied de dégagement est une des composantes du jeu à ne pas prendre à la légère. Justement, le staff de l’équipe de France a fait de cette sortie de camp une de ses caractéristiques en laissant, la plupart du temps, volontairement le ballon sur le terrain. Un choix risqué, mais payant face à l’Afrique du Sud. S’il fallait être tatillon, voilà le léger point noir aperçu lors de la demi-finale des Bleuets.

Des réglages à opérer

Souvent, trop souvent ces derniers se sont montrés imprécis au moment de renvoyer leurs adversaires dans leur camp, que ce soit par l’intermédiaire de Léo Coly derrière sa mêlée, Julien Delbouis ou même Louis Carbonel. Pourtant, l’initiative est louable d’un point de vue tactique. Vouloir user les lourdes carcasses sud-africaines friandes d’un jeu frontal paraît même être une solution plausible. Mais utilisé à outrance et de manière assez aléatoire, cette arme pourrait s’avérer contre-productive.

Le demi d’ouverture toulonnais est revenu sur cette nouvelle composante du jeu tricolore à l’issue de la rencontre : "La stratégie était de garder le ballon sur le terrain. Des fois, nous sommes parvenus à le faire, des fois nous nous sommes trompés." Une stratégie écorchée donc, avec la volonté de fatiguer l’adversaire, de faire vivre le ballon le plus longtemps possible et surtout de laisser la possession aux Baby Boks. Bien leur en a pris car leurs adversaires ont buté sur une véritable muraille durant l’ensemble de la partie. Le manager français Sébastien Piqueronies est resté fidèle à sa philosophie : "Nous souhaitions gagner la guerre de l’intensité et nous étions persuadés que plus le ballon serait sur le terrain, plus ce serait à notre avantage. Après, il est vrai que sur la réalisation et sur la qualité technique de nos jeux au pied, c’est trop irrégulier, c’est peut-être le point noir." En effet, après avoir bataillé ardemment devant leur ligne d’en-but, les ballons furent trop facilement rendus. Entre jeux au pied inopportuns et finesse stratégique, choisissez votre camp mais il ne fait aucun doute que Sébastien Piqueronies et son staff trouveront la bonne formule pour contrer la cavalerie australienne.

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