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Carbonel : « On était prêts à mourir sur le terrain »

Par Léo-Pol Platet
  • Les Bleuets remportant leur demi-finale contre l'Afrique du Sud lors du Mondial U20 en Argentine
    Les Bleuets remportant leur demi-finale contre l'Afrique du Sud lors du Mondial U20 en Argentine Walter Gasparini
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Après un succès tout en maîtrise face aux Springboks, les Bleuets de Louis Carbonel retrouveront l'Australie en finale du championnat du Monde pour tenter de signer le doublé.

Au terme d'un très gros combat vous êtes parvenus à évincer l'ogre sud-africain pour vous frayer un chemin jusqu'à la finale.

Louis Carbonel : Il faut féliciter tout le monde et plus particulièrement les avants. La semaine dernière on a été pris dans le combat, les Argentins nous avaient battus juste avec de l’envie. La chose la plus importante, c’est que l’on est parvenu à relever le défi physique face à une très grosse équipe sud-africaine, très dense et qui jouait très bien au rugby surtout autour de leur demi-de-mêlée. C’était une équipe très physique donc il ne fallait pas les laisser se lancer. On savait que si on arrivait à les contrer dans l’engagement physique, on était meilleurs qu’eux au rugby.

Il était surtout important de très vite réagir après la lourde défaite lors du dernier match de poule (NDLR : l'équipe de France s'était largement inclinée face à l'Argentine 47-26).

L.C. : C'est un peu un groupe à réactions, on est très soudés, on est des copains, pour la plupart on a déjà joué la coupe du monde l'année dernière et plus généralement on joue depuis quatre ou cinq ans ensemble donc on est un groupe très soudés.Après le match contre les Argentins il y a vraiment eu des mots forts, il fallait vraiment se dire les choses parce que par rapport à notre potentiel c'était vraiment inadmissible le match contre l'Argentine.

Comment pouvez-vous expliquer cette telle différence de niveau affichée entre la rencontre face aux Springboks et la précédente face aux Pumas ?

L.C. : Tout simplement contre l'Argentine on pensait qu'on allait gagner. On était un peu trop sûrs de nous je pense. Alors qu'aujourd'hui on était prêts à mourir sur le terrain tandis que face à l'Argentine on pensait plus à jouer qu'à aller au combat.

Il vous reste maintenant une dernière marche à gravir, la plus belle, comment se motive t-on avant de disputer un match comme celui qui arrive ?

L.C. : C'est pas compliqué, c'est une finale de championnat du Monde. Je pense que pour presque tous les joueurs on n'aura plus l'occasion d'en disputer dans notre vie. C'est un match qu'il n'y a pas besoin de décrire, il faut juste se dire que c'est une finale et ça galvanise un peu déjà.

Vous avez déjà vécu une finale de championnat du Monde l'an dernier, vous sentez-vous investi d'une mission particulière à l'égard de vos coéquipiers ?

L.C. : Oui c'est vrai qu'avec certains joueurs on a un peu ce rôle d'anciens. Mais pour moi cela sera pareil que l'an dernier,  l'Australie c'est une très grosse équipe et nous on va tout faire pour reproduire la performance de l'année dernière parce que si on fait le même match on ne devrait pas être très loin.

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