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Les Chiefs face à une montagne

  • Guido Petti (Jaguares) contre les Cell C Sharks Guido Petti (Jaguares) contre les Cell C Sharks
    Guido Petti (Jaguares) contre les Cell C Sharks Icon Sport
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Qualifiés in extremis, les Néo-Zélandais vont défier des Argentins, leaders de leur poule. Et rééditer leur exploit de la septième journée ?

Il y a quelques années, cette affiche n’aurait même pas retenu l’attention des bookmakers tant elle eût été déséquilibrée. Doubles champions en 2012 et 2013, les Chiefs de la petite ville d’Hamilton sont des habitués des phases finales, qu’ils ont toujours disputées depuis sept ans. Seulement voilà, les choses ont bien changé depuis. Les Néo-Zélandais ont réalisé un début de saison aussi surprenant que catastrophique, avec quatre défaites en autant de journées et un match nul à domicile pour le compte de la cinquième. Autant dire qu’il ne fut pas souvent question de qualification dans les vestiaires des joueurs du Waikato. Jusqu’à ce mois de mai et cette révolte qui vit les Chiefs remporter quatre de leurs cinq derniers matchs. Une fin de saison en boulet de canon que les Crusaders ont pris en pleine face, à l’image de cette correction reçue dans un match délocalisé à Fidji (40-27), laquelle fut suivie par une autre très belle performance à l’extérieur, sur la pelouse des Rebels dans un match décisif pour la qualification. Côté Chiefs, il faudra suivre les performances du flanker Sam Cane, du demi de mêlée Brad Weber, du centre Anton Lienert-Brown et de l’ailier Shaun Stevenson, auteur d’un triplé à Melbourne.

Malgré tout, les Chiefs n’auront pas les faveurs des bookmakers. Et ce même s’ils furent la seule équipe à faire tomber les Jaguares sur leur terrain (27-30, 7e journée). Pourquoi ? Parce qu’ils s’attaquent à une montagne : les Jaguares, "la" sensation de cette saison de Super Rugby. En progrès constants depuis leur intégration en 2016, les hommes de Gonzalo Quesada ont dominé haut la main leur conférence sud-africaine (11 victoires, 5 défaites) avec dix points d’avance sur les Bulls de Duane Vermeulen, seconds. Toujours aussi ambitieux dans le jeu, les Argentins ont gagné en précision et en réalisme tout en se débarrassant de leur indiscipline qui les plombait tant par le passé. À suivre, le deuxième ligne Guido Petti qui signe une saison de haut vol, ou encore le flanker Tomas Lezana, excellent le week-end dernier. L’on gardera aussi un œil sur les performances du jeune ouvreur Domingo Miotti qui, à tout juste 23 ans, a montré qu’il pouvait faire oublier l’emblématique Nicolas Sanchez, aujourd’hui au Stade français.

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