Toulouse : la 30ème démonstration

Samedi soir, sur la pelouse du Stade de France, Toulouse a ponctué son exceptionnelle saison par une 29e victoire en 36 rencontres toutes compétitions confondues, pour seulement 5 défaites et 2 matchs nuls. Et il faut reconnaître à ce groupe décidément à part un talent durant les jours qui ont suivi à la hauteur de celui démontré sur le terrain depuis des mois. Après avoir enflammé la place du Capitole dimanche après-midi et organisé un barbecue avec familles et amis sur la pelouse d’Ernest-Wallon le soir même (durant lequel Rynhardt Elstadt a vidé un extincteur entier sur son président Didier Lacroix), les Stadistes ont repris les traditions de leurs glorieux aînés. Ainsi, derrière une nuit encore festive pour la majorité d’entre eux (au bout de laquelle le Bouclier de Brennus a dormi dans les bras de Pierre Gayraud), ils se sont donné rendez-vous lundi midi pour entamer la traditionnelle tournée des bars du centre-ville à bord… du petit train touristique local, au son du nouveau tube de Big Flo et Oli, véritables mascottes des partenaires de Jerome Kaino qui ont même sorti un clip pour la chanson à la gloire des champions qui restera comme celle du sacre. Tous vêtus de maillots de basket américains, les Rouge et Noir ont donc "visité" les hauts lieux de la cité rose, à commencer par le fameux bar "Chez Tonton" rendu célèbre pour ses mètres de ricard. Ils se sont ensuite mêlés à la foule au "Wallace", à "Ma biche sur le toit" (où Didier Lacroix - teint en blond - a cette fois reçu un sceau à glaçon entier sur la tête) ou au "Bistroquet", inondant au passage les réseaux sociaux de leurs exploits.

Barcelone comme point de chute

Vous pensiez que la meilleure équipe du Top 14 allait s’arrêter là ? Surtout pas. Dès mardi matin, le bus du club a pris la direction de Leucate où joueurs (dont une partie avait les cheveux peroxydés en vert, jaune, rouge ou autres) et staff ont lézardé sur la plage et continué de célébrer leur succès chez "Ginette" à base de produits de la mer… et de bières bien sûr. Romain Ntamack en a profité pour s’improviser surfeur avec le Brennus comme planche pour le moins glorieuse. Après une journée de canicule encore bien remplie, l’encadrement toulousain a fait demi-tour pour revenir à domicile, emportant dans ses bagages le fameux Bouclier… pendant que les troupes poursuivaient l’aventure du côté de Barcelone. Temple européen des festivités forcément digne d’un groupe dont les ressources sont inépuisables.