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Bardet : « J’ai de très bons souvenirs dans un stade de rugby »

  • À moins d’une semaine du départ du 106e Tour de France, Romain Bardet s'est confié à Midi Olympique sur sa passion qu'est le rugby
    À moins d’une semaine du départ du 106e Tour de France, Romain Bardet s'est confié à Midi Olympique sur sa passion qu'est le rugby Patrick Derewiany / Midi Olympique
  • Romain Bardet, fan inconditionnel de Clermont va s'élancer pour le 106e Tour de France
    Romain Bardet, fan inconditionnel de Clermont va s'élancer pour le 106e Tour de France Belga / Icon Sport
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À moins d’une semaine du départ du 106e Tour de France qui s’élance samedi de Bruxelles, Romain Bardet, coureur cycliste chez AG2R - La Mondiale, est l’une des meilleures chances françaises de remporter la Grande boucle, 34 ans après Bernard Hinault. Grand amateur de rugby et fervent supporter de Clermont, Romain Bardet s’est confié à Midi Olympique en pleine préparation au centre d’entraînement de l’ASMCA.

Vous êtes un grand fan de rugby et particulièrement de Clermont. D’où vient cette passion ?

Romain Bardet : Ma passion, c’est l’ASM avant tout ! Le rugby est l’un des sports avec le ski de fond et le biathlon que je suis particulièrement tout au long de l’année. Mais c’est vrai je m’intéresse surtout à Clermont car toutes mes racines y sont rattachées. J’habite ici depuis maintenant plus de 10 ans. Je suis né pas très loin, à Brioude, à 40 minutes. L’Auvergne a toujours été une terre de rugby et l’ASM est le fleuron de ce sport. Il y a une véritable identité. Les gens ici se revendiquent Auvergnats, Clermontois et qui dit Clermontois dit rugby.

Depuis quand vous intéressez-vous au rugby ?

R.B. : Le rugby c’est un sport que j’ai découvert un peu sur le tard. C’est quand je suis arrivé sur Clermont en 2008 lors de mes années étudiantes que j’ai vraiment commencé à suivre le rugby. Puis tout de suite, j’ai aimé l’esprit et la manière dont les gens vibrent pour ce ballon ovale. À Clermont, c’est véritablement un lien qui est créé entre le club et tous les supporters. Les gens aiment se réunir autour du stade et les performances de l’ASM sont souvent des sujets de discussions dans toute la ville.

Arrivez-vous à suivre les matchs au cours de l’année ?

R.B. : On a aujourd’hui la chance d’avoir toutes ces nouvelles technologies qui font que, maintenant, partout où nous sommes, on arrive à suivre les différents sports et les équipes qui nous intéressent. L’ASM a l’avantage pour moi de jouer assez souvent en prime time sur Canal +. Il est vrai que je suis souvent parti aux quatre coins de l’Europe mais j’arrive quand même à suivre le club à travers les médias.

Vous côtoyez désormais plusieurs membres de l’équipe et du club…

R.B. : Cela fait quelques années maintenant que je côtoie des personnes de l’ASM comme Morgan (Parra) ou Wesley (Fofana). Grâce à eux, j’ai pu m’imprégner de toutes ces valeurs du rugby. Quand nous ne sommes pas baignés dans ce monde du ballon ovale, ces valeurs peuvent paraître abstraites. Et puis au fil des contacts que j’ai pu avoir avec le staff et les joueurs, je me rends compte vraiment que tous ces mots prennent tout leur sens. J’ai eu cette chance de pouvoir vivre les choses de l’intérieur.

Vous avez notamment effectué un stage au sein du club.

R.B. : J’ai en effet fait un stage au sein de l’équipe de communication du club pour mon stage de fin d’étude de Master, il y a deux ans. C’était un bel aparté au cours de ma saison. J’étais venu toutes les semaines au club pendant deux mois, travailler sur des projets notamment pour les réseaux sociaux. Ça m’avait permis de connaître le côté administratif d’un club, toutes les coulisses.

C‘est bien parce que j’ai pu voir plusieurs facettes d’un club. Je connais désormais bien des personnes de l’administratif et je côtoie aussi le côté sportif notamment l’hiver durant ma préparation. J’ai la chance d’accéder aux installations de l’équipe pour ma préparation physique. Je ne boude pas mon plaisir d’en bénéficier et surtout de faire ma "prépa" ici et de côtoyer le sportif.

Quels rapports avez-vous avec les personnes de l’ASM aujourd’hui ?

R.B. : Tous les rugbymen avec qui j’ai eu des contacts sont des personnes profondément humaines, simples, abordables et ça a beaucoup de sens pour moi. Quand je suis à Clermont, je viens souvent au centre. Dès que je suis là et je viens plusieurs fois par semaine. Je viens travailler, profiter de la salle et ça me permet de revoir tout le monde au club. Ça fait toujours plaisir.

Vous parliez des valeurs du rugby. Quel sens ont-elles pour vous ?

R.B. : Les valeurs qui sont transmises dans ce sport, les mots qui sont dits dans les vestiaires, c’est quelque chose qu’on essaye de transposer dans le monde du vélo. On essaye de se les approprier un peu mais ce n’est pas la culture du cyclisme d’avoir cette notion de collectif qui est vraiment déterminante au rugby, bien plus qu’au football ou dans d’autres sports collectifs. Le rugby est vraiment le sport phare pour cette notion de collectif, d’équipe. L’individu se transcende à travers le groupe et moi j’apprends beaucoup justement au contact du groupe de l’ASM. J’ai pu vivre des matchs et des mi-temps au sein du vestiaire et j’ai pu entendre ce que les joueurs et leur staff se disaient entre ces murs-là. La manière de fédérer un collectif m’inspire beaucoup dans mon rôle de leader d’équipe.

Justement quel rapprochement faites-vous entre les deux sports ?

R.B. : L’image historique du cyclisme est d’être un sport individuel mais depuis des années maintenant il y a une grosse dimension collective. Il s’agit d’un vrai combat dans un sport comme dans l’autre ! Pour ces valeurs d’entraide et de solidarité, de fédérer des hommes autour d’un projet, le cyclisme pourrait s’inspirer du rugby. J’ai des souvenirs d’avoir assisté à des causeries de mi-temps quand les capitaines ou Morgan (Parra) prenaient la parole, ce sont des moments très forts. Ce sont des prises de parole qui comptent et c’est très inspirant. En cyclisme, on a aussi besoin de se stimuler pour tirer le meilleur parti de soi et c’est en cherchant mentalement qu’on y arrive. Nous sommes un sport individuel mais on y gagne grâce au collectif. Il y a des passerelles à aller chercher c’est certain…

Après le titre de 2010, les courses avaient été plus difficiles (rires). Je n’avais pas été très frais. On va dire que ce n’était pas la préparation idéale (rires)

Y a-t-il des similitudes quand même entre une causerie d’avant-match et un briefing d’avant-course ?

R.B. : Certes il y a des similitudes mais pas beaucoup. On n’a pas la chance par exemple de pouvoir dire qu’on joue à domicile. Nous n’avons pas forcément quelque chose à défendre alors qu’eux, on sent qu’ils sont chez eux et donc ça rend le discours encore plus fort. Les discours en cyclisme sont davantage faits par la direction sportive. On est trente coureurs sur trois fronts en même temps. Les équipes tournent un peu et il y a moins de "capitaines". Même s’il y a les capitaines de route, il n’y a pas de meneurs d’homme comme il peut y en avoir dans le vestiaire. Cela vient aussi du fait qu’il y a moins de continuité entre les courses. Mais une chose est sûre c’est qu’une fois que les routines sont mises en place en termes de physique et qu’on se sent prêts, c’est le mental qui fait la différence. La manière dont les hommes vont pouvoir porter le même projet et avoir la même "niaque" sur les routes peut être comparable à celle d’une équipe de rugby. S’il y a une grosse étape sur le Tour de France par exemple, on se conditionne de telle sorte à pouvoir être impliqué à 200 %.

Depuis quelques années vous venez faire une partie de votre préparation sur les installations du club. Pourquoi ?

R.B. : Les cyclistes ont la spécificité de faire des préparations assez longues. Personnellement je reprend mi-novembre pour des courses qui commencent pour moi mi-février. Donc ça fait quasiment quatre mois de préparation pour mettre les choses en place. C’est un gros atout à plusieurs niveaux de pouvoir venir ici et profiter des installations du club. Un cycliste fait aussi de la préparation physique. Elle n’a rien à voir avec ce que peuvent faire les rugbymen, mais travailler en salle sur des séquences d’exercices, c’est toujours un plus. J’essaye de me développer musculairement. Ça fait désormais quatre ans que je fais ça et j’en ressens les bénéfices année après année. C’est une autre méthode de travail et je pense que maintenant, vu les exigences que demande le sport de haut niveau, de pouvoir aller chercher d’autres adaptations au niveau musculaire avec la pratique d’autres sports c’est bénéfique. Ça aide notamment à garder une certaine fraîcheur et à s’améliorer sur le vélo. Ça me permet aussi de travailler au chaud et puis surtout d’avoir du contact humain. Même si je ne suis jamais en entraînement avec les joueurs, souvent je les croise et je suis avec le staff que je connais bien. Ça nous permet d’échanger. C’est super de créer des synergies entre sportifs de haut niveau, cela permet vraiment de s’enrichir des expériences de chacun.

Êtes-vous impressionné par toutes les installations dont disposent les joueurs ?

R.B. : Oui, je viens toujours avec de grands yeux ici. Les conditions de travail sont complètement différentes entre les joueurs de rugby et nous, les cyclistes. Moi je pars 220 jours par an, notamment l’hiver car les conditions, ici, ne sont pas toujours idéales pour s’entraîner. Eux, ils arrivent le matin au centre d’entraînement et de performance, la journée est planifiée. Ils ont tout le staff à disposition. Ce sont des structures que l’on peut avoir en stage tout au long de l’année mais ce n’est pas de manière quotidienne. Je vois qu’ici tout est mis au service du joueur, pour que celui-ci soit vraiment mis dans les meilleures dispositions pour performer. Le centre d’entraînement comme ça accolé au stade, c’est un magnifique lieu de vie et je comprends mieux pourquoi il est très difficile pour les autres équipes de venir s’imposer au Michelin. Les mecs vivent là 7 jours sur 7 et se battent pour leur stade.

Malgré toute cette préparation physique, êtes-vous surpris du nombre de blessures qui peuvent arriver au rugby ?

R.B. : Je suis impressionné par le nombre de blessures qu’il y a dans le rugby, et encore le terme est faible. Je viens souvent en décalé par rapport aux séances prévues pour le groupe donc je me retrouve avec les blessés. C’est incroyable le nombre de mecs qui sont blessés ou en reprise. Il y a une grosse part d’humain dans le rugby à prendre en compte. Mais c’est une chance d’avoir de tels lieux pour ça. Car nous, cyclistes, quand un mec est blessé, il peut rester deux ou trois mois chez lui. Le temps peut être très long. Alors qu’ici avec une telle unité de lieu, il est possible de tisser des projets avec l’équipe autour d’un collectif. C’est aussi une manière de souder les effectifs.

Vous souvenez-vous de votre premier match au Michelin ?

R.B. : C’était en 2008 mais je ne saurais plus dire contre quelle équipe c’était. J’étais en pesage. Dès que je suis arrivé ici pour la rentrée en septembre, je suis venu au stade et j’étais au milieu de tout le monde. Ça m’a marqué car j’avais l’impression que les jours de match, la ville s’arrêtait de vivre. Je me souviens, avec des amis nous étions venus de la place de Jaude au stade, et il y avait des gens en jaune partout alors que ce n’était qu’un match de phase régulière. À Clermont, on ne fait pas 150 mètres sans trouver une vitrine où il y a un objet qui nous rappelle l’ASM. C’est magnifique cette culture-là.

Et pour le titre de 2010 ?

R.B. : Après le titre de 2010, les courses avaient été plus difficiles (rires). Je n’avais pas été très frais. On va dire que ce n’était pas la préparation idéale (rires). La finale, je l’ai vue place de Jaude. Mais la communion et les symboles qui ont été transmis à travers cette victoire à Clermont et partout en Auvergne étaient tellement beaux. C’est une grande effervescence qui a perduré tout l’été. Nous ne sommes pas loin de 10 ans après et on sent encore les souvenirs, les gens en parlent encore énormément car Clermont était l’éternel second et que ça arrive enfin c’était une grande délivrance et la grande récompense de ce qui est mis en place au quotidien. Les joueurs sont conscients d’avoir d’excellents outils de travail à disposition ici en Auvergne où toute la ville et le club sont tournés autour de cette culture rugby. Clermont c’est du très solide !

Quelles sont vos "idoles" rugbystiques ?

R.B. : Historiquement j’étais fan d’Olivier Magne. Il était originaire du Cantal et avait eu mon grand-père comme professeur. Quand il jouait pour l’ASM, je le badais. Avec le XV de France il dégageait une telle élégance. Il y a eu Malzieu ensuite pour ses folles embardées. Enfin, bien sûr, comment ne pas citer Cudmore. Son sens du collectif et du combat m’a vraiment enthousiasmé. Enfin, dans les autres équipes, Wilkinson pour son professionnalisme et sa carrière exemplaire.

Ce sont toujours des petits plaisirs de pouvoir se mettre devant un match du Tournoi des 6 Nations en rentrant de l’entraînement

Le rugby est-il un sujet abordé dans le peloton au cours de journées parfois longues ?

R.B. : Oui on en parle notamment avec Geraint Thomas par exemple, le dernier vainqueur du Tour, qui est un grand amateur de rugby. Je me rappelle notamment lui avoir demandé des bonnes adresses de pubs à Cardiff pour aller voir les matchs (rires). J’ai un très bon copain dans le peloton, Romain Combaud qui est pro chez Delko-Marseille Provence-KTM avec qui nous sommes allés voir plusieurs matchs ici et qui est un grand fan de l’ASM. Et dans l’équipe, il y a Tony Gallopin qui suit beaucoup le rugby et qui supporte le Stade français. On regarde souvent les matchs ensemble. Il y avait aussi Blel Kadri, au sein de l’équipe il y a quelques années, qui était un fou de rugby et du Stade toulousain.

Que représente le Tournoi des 6 Nations pour vous ?

R.B. : Depuis tout jeune, j’essaye d’aller voir des matchs du Tournoi au Stade de France. Maintenant ça tombe juste avant Paris-Nice donc c’est plus difficile. Mais ce sont toujours des petits plaisirs de pouvoir se mettre devant un match du Tournoi des 6 Nations en rentrant de l’entraînement.

Peut-on retrouver cette ambiance sur les routes du Tour par moments ?

R.B. : Il y a un engouement pour cette compétition historique impressionnant même si depuis qu’elle existe, on perçoit une attraction encore plus grande pour votre Coupe du monde. J’ai de très bons souvenirs dans un stade de rugby. J’avais vu un France - Irlande au Millennium à Cardiff pour le Mondial 2015. C’était sensationnel avec ce toit fermé qui faisait que ça résonnait. Exceptionnel ! Après j’ai fait des matchs au Stade de France, de foot et de rugby mais l’ambiance est tout autre. Pour revenir à la question, je ne peux pas comparer avec le Tour que je vis de l’intérieur alors que je ne suis que simple téléspectateur de rugby.

Pouvez-vous ressentir une ferveur au cyclisme comme celle qu’il y a dans les stades ?

R.B. : Ce n’est pas pareil car au cyclisme, on court pour des équipes de marque donc il y a moins d’identifications. J’ai la chance de courir pour une équipe française qui fait qu’il y a quand même une certaine identification aussi des supporters. Mais c’est une saveur un peu différente.

Lors des Mondiaux l’an dernier à Innsbruck en Autriche (où il a terminé deuxième dernier Alejandro Valverde, N.D.L.R.), on a pu ressentir un gros soutien de la part des Français. Je pense que quand on court pour le maillot national, c’est encore plus fort. Mais une donnée est marquante : au rugby on dit "untel, il est international", au cyclisme on ne se dit pas ça alors que pourtant c’est le cas. Je trouve ça un peu dommage. J’ai fait les jeux Olympiques à Rio en 2016, on était seulement quatre sélectionnés ! Quatre pour toute la France sur quatre ans mais il n’y a pas de reconnaissance particulière. Alors que quand on présente un ancien rugbyman, on te dit : "International, tant de sélections." Ça classe un bonhomme.

Ces derniers temps, il y a un certain désamour du XV de France pour le grand public, qu’en pensez-vous ?

R.B. : Ça m’a fait mal au cœur ces derniers temps de voir un certain désamour. J’étais encore au stade pour France-Afrique du Sud en novembre dernier et le stade n’était pas plein, c’est un peu décevant. Tout le monde connaît la situation du XV de France alors que la Coupe du monde approche à grands pas mais. De voir les difficultés des Bleus en ce moment, ça fait mal au cœur. C’est vrai qu’il y a quelques années, il y a eu des temps un peu plus réjouissants en termes d’effervescence, de support des Français pour le XV de France. J’espère que ça va vite revenir parce que c’est un sport dont les valeurs gagnent à être diffusées un maximum dans notre société actuellement. C’est vrai que de voir un stade pas plein ou des gens partir avant la fin du match, c’est triste. Même… Je ne me souviens pas qu’il y a une dizaine d’années on sifflait le buteur adverse. C’est gênant je trouve, ce n’est pas l’esprit originel du rugby ! Il y a une vraie camaraderie entre les supporters des différentes équipes et je trouve que ce sont des valeurs fortes qui doivent rester dans le rugby. Ça m’avait un peu dérangé d’entendre ces sifflets. J’espère qu’il y aura de bons résultats à la Coupe du monde pour pouvoir redonner cet amour et que les gens vivent l’évènement comme ils ont pu le faire pour le foot l’été dernier.

La saison cycliste est très longue (de janvier à octobre). Comme celle d’un joueur de rugby, qui plus est international. Quel regard portez-vous sur ces calendriers ?

R.B. : Je trouve que dans la gestion au quotidien des internationaux par leur staff en club, ce n’est pas évident avec tous ces doubles calendriers, ces doubles préparations, ces doublons qui amputent les clubs de leurs meilleurs éléments. J’étais triste de voir les mecs se donner à fond en club et de les voir revenir de sélection avec le moral à moins 20 parce que ça ne s’est pas bien passé. C’est une situation qui pénalise beaucoup le club concerné.

Vous êtes originaire de Brioude comme Jessy Trémoulière, élue meilleure joueuse du monde en 2018. Quel sentiment cela vous procure ?

R.B. : C’est super ! Je la connaissais, je me souviens d’elle au collège. C’est cool pour une ville de 7 000 habitants comme Brioude d’avoir de tels sportifs. Il y a aussi Amaury Pierron qui a gagné la Coupe du monde de VTT de descente. La ville se porte bien en termes d’athlètes de haut niveau. C’est bien parce que le rugby féminin est de plus en plus diffusé et de voir les performances des Françaises, c’est super. Et pour Jessy qui vient de Brioude, elle fait vraiment rayonner la ville et toute la région. Ça donne envie d’être à son tour le numéro un mondial et de gagner le Tour ? Oui c’est sûr, ça donne envie d’être aussi le meilleur cycliste. On travaille pour ça…

Avec une arrivée à Brioude cette année, vous étiez obligé de participer au Tour…

R.B. : Ça va être une belle fête c’est sûr. Ça va mettre la ville à l’honneur. Elle est vraiment dynamique. Il y avait déjà eu un départ en 2008, je n’étais pas là, j’étais en sélection chez les jeunes. La ville a aussi accueilli Paris-Nice, le Tour de l’Avenir. La question de ma venue ne s’est pas posée pour autant, car pour moi le Tour de France c’est un challenge qui guide ma carrière. Tant que je sens que je peux faire mieux, je participerai au Tour surtout quand il y a des parcours comme celui de cette année.

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