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Christophe Laussucq (entraîneur d’Agen) : « Je vais fonctionner différemment »

  • Christophe Laussucq
    Christophe Laussucq Icon Sport
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Après six saisons passées à Mont-de-Marsan, l’ancien demi de mêlée international pose ses valises à Agen. Avec le même objectif que son prédécesseur au poste : maintenir le club en Top 14.

Midi Olympique : Vous débarquez à Agen après de belles années à Mont-de-Marsan, que vous avez toujours réussi à qualifier pour la phase finale du Pro D2. Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous au moment de vous lancer dans ce nouveau défi ?

Christophe Laussucq : Je suis forcément motivé et excité par ce nouveau challenge. Je suis content d’être au pied de ce nouveau défi, cela insuffle une nouvelle motivation. Quand j’étais joueur, j’aimais beaucoup bouger. Là, après tout ce temps passé à Mont-de-Marsan, je suis heureux de poser mes valises à Agen.

Le challenge s’annonce ardu à relever. Il faudra faire aussi bien que vos prédécesseurs en accrochant le maintien malgré le plus petit budget de la division…

C.L. : Je n’ai pas le choix. Le budget est une donnée que je ne maîtrise pas. À Agen, il n’y a pas de mécènes milliardaires ou de très grosse entreprise capable d’injecter énormément d’argent dans le club. Mais le SUA a d’autres atouts. Un centre de formation très performant ; qui sort de très bons jeunes, une terre de rugby ; où les gens sont passionnés. Le budget est ce qu’il est, mais il a le mérite d’être équilibré, basé sur une économie locale de petits partenaires. À nous de faire du mieux possible avec nos moyens. Et il y a de quoi faire.

Vous avez fait le choix de communiquer très tôt sur votre arrivée au SUA. Avec le recul, n’avez-vous pas eu peur que cette décision influe sur la réussite de votre dernière saison à Mont-de-Marsan ?

C.L. : Dans notre métier, il est impossible de garder un secret très longtemps. Ma signature a Agen s’est faite assez rapidement dès lors que Mauricio (Reggiardo, N.D.L.R.) a annoncé son départ à Castres. J’ai pensé que c’était bien de communiquer rapidement. Je ne me voyais pas bosser sur le recrutement de Mont-de-Marsan en sachant pertinemment que je ne serai plus de l’aventure. Il y avait de gros chantiers de recrutement dans les deux clubs et il fallait que je puisse avoir une vue sur celui d’Agen. Une grosse partie de l’équipe type de Mauricio Reggiardo allait quitter le SUA en fin d’exercice, il fallait tout reconstruire. C’était important pour Jean-François (Fonteneau, président d’Agen) de pouvoir communiquer aussi sur un nouveau projet pour rassurer les joueurs et qu’ils puissent se projeter.

Justement, allez-vous vous appuyer sur le travail déjà effectué par votre prédécesseur ?

C.L. : Il y a forcément des choses que je vais conserver. Mais je vais en changer d’autres. Il y a beaucoup de secteurs sur lesquels il faut repartir d’une page blanche.

La méthode Laussucq, c’est quoi ?

C.L. : Ce n’est pas à moi de répondre à cette question. Disons que tous les entraîneurs ont un fonctionnement différent. Je n’ai pas la prétention de faire mieux ou moins bien que Mauricio Reggiardo, je vais faire du Christophe Laussucq ! 

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