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Revue de l'élite (Ouvreurs) - #1 Wisniewski : l’éloge de la persévérance

  • L’éloge de la persévérance
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A 33 ans, jonathan Wisniewski a réalisé sa plus belle saison : il a mené le lou à la troisième place de la phase régulière, a terminé deuxième meilleur réalisateur du championnat et a affiché une régularité assez remarquable. Sa première place est donc tout sauf un choix par défaut.

Jonny Wilkinson, Benjamin Urdapilleta, Luke Mc Alister ou encore Camille Lopez : le palmarès de la revue d’élite des ouvreurs sacre traditionnellement des pointures internationales. Exceptionnellement, notre lauréat 2018-2019 se trouve être un invité surprise : de par sa régularité et son influence sur le jeu des siens, le Lyonnais Jonathan Wisniewski s’est affirmé, sur la durée, comme l’ouvreur numéro 1 de la saison.

Quid de ses principaux concurrents ? Ihaia West n’a pas été meilleur sur la longueur ; Finn Russell a livré des prestations étourdissantes mais a connu des jours sans terribles ; Camille Lopez a bien débuté mais s’est écroulé après le Tournoi ; Benjamin Urdapilleta a craqué lors d’instants décisifs ; les All Blacks Cruden et Slade ont été loin de leur meilleur niveau ; Zack Holmes a manqué tout le printemps ; le Puma Nicolas Sanchez est arrivé tardivement et n’a pas non plus éclaboussé le Top 14 de sa classe ; Romain Ntamack a été placé en 12 et Louis Carbonel a attendu quelques mois avant de révéler tous ses talents… Alors, Jonathan Wisniewski, choix par défaut ? Que nenni. Car le Lyonnais, s’il ne possède pas l’instinct d’un Russell ou la vitesse d’un Holmes, présente des atouts incontestables, mis en exergue tout au long de cette saison. Sa lecture et sa compréhension du jeu ont contribué à la belle saison du Lou, troisième de la phase régulière : "Son point fort, c’est son habilité à gérer un match. Il est très intelligent. Il réfléchit beaucoup et comprend bien comment on veut jouer. Il peut gérer, expliquait Kendrick Lynn, le spécialiste des trois-quarts au Lou, au printemps. Dès qu’il est arrivé, il a fait les bonnes choses. Il a bossé, même hors du terrain, et restait longtemps avec ses partenaires. J’y ai vu des qualités très importantes."

"J’ai besoin d’un contexte stable, sain…"

Le parcours de Jonathan Wisniewski, classé à plusieurs reprises dans cette revue de l’élite, rend sa saison passée encore plus remarquable. Souvenez-vous : en 2017-2018, il avait ciré le banc du RCT, se contentant de sept apparitions en tout et pour tout. Sa situation paraissait alors des plus inquiétantes. Pierre Mignoni, fin recruteur, a heureusement flairé l’aubaine. Le manager lyonnais a vu juste, une fois encore. Un recrutement gagnant-gagnant pour le club et le joueur : "Je sais que pour m’épanouir, j’ai besoin d’être dans un contexte stable, sain, où l’humain a une grande part de responsabilité. Lyon est un contexte qui me permet de me régaler", savourait le joueur, dès l’automne dernier.

Au terme d’une année accomplie, tout juste contrariée par des pépins physiques au début, l’ouvreur s’est invité à la cour des grands au printemps. En barrages, il a livré une partie de bonne facture face à Montpellier avant de voir la réussite le fuir, en demi-finale, contre Clermont, deux de ses tentatives étant renvoyées par les poteaux. À charge de revanche : " L’an prochain, l’équipe va se renforcer et je suis persuadé que nous finirons par voir Paris et jouer une finale." Avec un Jonathan Wisniewski pleinement intégré et en confiance à la baguette, le Lou peut raisonnablement viser les sommets.

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