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Revue de l'élite (troisième ligne centre) - #2 Kaino : le classieux

  • Le classieux Jerome Kaino
    Le classieux Jerome Kaino
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Qui disait que le double champion du monde arrivait en France en préretraite ? C’était loin d’être le cas, Jerome Kaino n’a décidément pas chômé pour son année de découverte. Pas étonnant pour ceux qui s’intéressaient de près au caractère de l’ancien All Black. Le troisième ligne a beaucoup travaillé pour s’adapter à son nouveau club et le nouvel environnement qui l’entoure. C’est pourquoi, alors que sa réputation de "the Enforcer" le voulait surtout terrible défenseur, il s’est avéré un fin manieur de ballon, multipliant les passes après-contact pour se fondre parfaitement dans le moule du Stade toulousain. Après ses trois premiers matchs très aboutis avec le maillot rouge et noir, il nous révélait au début de la saison : "J’ai toujours essayé d’être dans les bons coups. Je ne sais pas vraiment pourquoi je me concentre plus sur l’attaque que d’habitude. C’est peut-être parce que toute l’équipe est très portée vers l’avant." Et de rajouter, à propos de son travail sur la technique : "Les offloads sont un atout que je devais ajouter à ma palette technique. En tout cas je suis très heureux de la façon dont veulent jouer les entraîneurs et la philosophie de jeu qui règne ici à Toulouse. Je pense vraiment que ma vision du rugby colle parfaitement à celle du Stade toulousain."

Quid de sa grande expérience et de son aura dans le vestiaire ? Jamais un effet négatif pour Ugo Mola : "Les jeunes ont un phare qui s’appelle Jerome Kaino, révélait l’entraîneur après la finale gagnée. Il nous permet d’avoir cette sérénité nécessaire dans les moments clés." On oublie pourtant que le troisième ligne jouait face à Clermont la première finale en club de sa longue et glorieuse carrière ! L’ancien des Blues et des Toyota Verblitz a tellement brillé par sa transmission et sa classe qu’il a souvent été décrit comme un seigneur par ses pairs et ses entraîneurs. Et en prime, il a été nommé capitaine seulement sept mois après son arrivée dans l’équipe, en raison de la lourde blessure de Julien Marchand lors du Tournoi des 6 Nations. Mais au moment de soulever le Bouclier de Brennus, dans un moment rare d’élégance, il laissa au talonneur le soin de se mettre en avant. "C’est mon capitaine. Il devait être celui qui soulève le Bouclier." La preuve que la venue de joueurs étrangers dans le championnat français est parfois très bénéfique et peut en inspirer plus d’un… 

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