Ce que nous dit... le Tournoi du Pays de Galles : un Grand Chelem bâti sur une défense de fer

Publié le Mis à jour
Partager :

Les Gallois n’ont pas remporté le dernier Tournoi des Six Nations et signé le douzième Grand Chelem de leur histoire en déployant un jeu flamboyant ou en attaquant à tout-va. Loin de là. Ils n’ont d’ailleurs pas marqué plus d’essais que les faibles Italiens (10) qui ont terminé l’exercice avec une quatorzième cuillère de bois. Les hommes de Warren Gatland, eux, ont signé un sans-faute malgré trois déplacements et ont dominé les deux favoris au titre, l’Angleterre et l’Irlande lors des troisième et dernière journées. Comment ? En réduisant au silence la puissance de feu offensive de ces équipes. Face aux Diables rouges, les Anglais n’ont marqué que treize points et l’Irlande (alors deuxième nation mondiale) a dû se contenter d’un essai de consolation inscrit dans les dernières minutes du dernier match.

Les faits sont là : sous la férule de Shaun Edwards, leur spécialiste de la défense, les Gallois ont érigé un mur si haut et si robuste que toutes les nations européennes s’y sont cassé les dents. Ce qui a fait la différence ? Plusieurs choses. D’abord, une condition physique supérieure qui leur a permis non seulement de reformer la ligne plus vite que les autres nations mais aussi de presser sans cesse les attaquants. Ensuite, des leaders défensifs comme le second centre Jonathan Davies qui pilota à merveille ces montées défensives dites « en parapluie » ou le capitaine Alun-Wyn Davies qui fait partie des trois meilleurs deuxième ligne de la planète. Enfin, une continuité rare dans leur travail puisque les Gallois se préparent avec Shaun Edwards depuis… 2008.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?