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Courteix : "Je pense qu’on va le faire…"

Par Baptiste Palacin
  • Sevens - David Courteix (France) lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016
    Sevens - David Courteix (France) lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016 Nolwenn Le Gouic / Icon Sport
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À quelques heures du Tournoi de Kazan et de son passeport pour Tokyo, David Courteix, le sélectionneur de France 7 Féminines, s’avance empreint de confiance.

Dans quel état d’esprit est le groupe ?

David Courteix : On est dans l’envie de se qualifier, voilà tout. La semaine de travail passée à Valence (Espagne) donne beaucoup d’espoir. Ce n’est pas un gage absolu de victoire mais on est bien préparés physiquement, mentalement et techniquement. On est confiant, tout en sachant que l’on va affronter des équipes européennes très proches de nous, qui jouent également le World Series. Et puis l’Olympie booste les nations : celles présumées plus faibles seront déterminées à vendre chèrement leur peau.

La victoire au tournoi de Marcoussis vous a-t-elle mise dans de bonnes conditions pour celui de Kazan ?

D.C. : La victoire est toujours génératrice de confiance. On n’a pas fait le meilleur tournoi de notre saison, alors forcément, gagner dans ces conditions c’est faire le plein d’ondes positives. Le tournoi de Marcoussis nous a donné l’impression que le travail réalisé au quotidien paye enfin.

La Russie est l’une des dernières étapes pour vous qualifier aux Jeux. Cela ajoute-t-il de la pression ?

D.C. : Le haut niveau en est la définition même, donc oui, il y en a. Il existe une forte attente autour de ce tournoi car la FFR veut une qualification aux Jeux. Et puis il y a la pression que l’on se met nous-même : c’est soit inhibiteur, soit motivant. Là, je sens qu’elle est positive. On a surtout envie d’y aller, de s’envoyer et de se qualifier. On avance avec des certitudes car on a bien bossé.

Quel adversaire redoutez-vous le plus ?

D.C. : La Pologne est l’une des équipes qui a le plus progressé ces dernières saisons. Son jeu est dans les standards de ce qui se fait sur le World Series. L’Angleterre et la Russie seront aussi redoutables car leur niveau est proche du nôtre. Mais on avance sereinement car cette année nous avons progressé. Notre assise défensive est importante, nous sommes meilleurs dans l’utilisation du ballon, l’effectif s’est étoffé et bon nombre de filles ont cette année découvert le très haut niveau.

En parlant de l’Angleterre et la Russie, vos principaux adversaires du tournoi… Vous les avez déjà battus cette année et êtes devant au classement mondial. Assumez-vous l’étiquette de favori ?

D.C. : On ne se préoccupe pas du statut. L’écart est bien trop minime. La différence au classement s’est faite parce qu’on a réussi à être plus constant. Alors si on veut nous coller cette étiquette sur le dos, on l’assumera. Mais à Kazan, les compteurs seront remis à zéro. La première médaille sera d’aller aux Jeux.

Dubaï, Sydney, Kitakyushuū… Après autant de tournois, la fatigue commence-t-elle à se faire sentir ?

D.C. : Physiquement, tous les voyants sont au vert. Je crois qu’après le tournoi de Langford (4e place, N.D.L.R.), on a compris que la qualification passerait par Kazan. On s’y prépare donc depuis un moment maintenant. La fatigue mentale ? Je ne l’ai pas ressentie, bien au contraire. À Valence, il y avait beaucoup de fraîcheur, beaucoup d’envie. Les entraînements étaient intenses avec des oppositions et du contact. C’est un signe de l’actuelle forme qu’est la nôtre : en rugby, quand tu es fatigué, ton engagement dans la zone de combat est moindre. On arrive en forme et bien préparées. Je pense sincèrement qu’on va le faire.

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