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Saga des nations - Les "petits poids" écossais

  • Les Écossais ont réussi l’exploit de remonter un retard de 31 points aux Anglais lors du dernier match du Tournoi pour finalement faire match nul 38 partout…
    Les Écossais ont réussi l’exploit de remonter un retard de 31 points aux Anglais lors du dernier match du Tournoi pour finalement faire match nul 38 partout… PA Images / Icon Sport
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Moins puissants que la plupart de leurs concurrents (irlandais en premier lieu), les hommes de Greg Townsend miseront sur leur dynamisme pour sortir de leur poule en tant que leader, afin d’éviter l’épouvantail néo-zélandais en quart de finale...

Parmi les 42 heureux élus qui suent d’ores et déjà sang et eau sous le soleil du Portugal, seulement 14 figuraient dans le squad des 31 de Vern Cotter, si proches de décrocher une qualification historique en demi-finale en 2015 (lire ci-dessous). C’est dire si, depuis l’entrée en fonction de l’ancien coach de Glasgow Greg Townsend, le XV du Chardon a procédé à une mue en profondeur au point de se passer de plusieurs cadres, comme le talonneur et recordman du nombre de sélections Ross Ford (111 sélections) ou le deuxième ligne Richie Gray (66 sélections), tout frais champion de France avec Toulouse. La caution expérience ? Elle sera assurée par le capitaine John Barclay, unique joueur du squad à disputer sa troisième Coupe du monde, ainsi que par la charnière Greig Laidlaw - Finn Russell. Pour le reste, c’est une équipe essentiellement bâtie sur les talents du pays (17 joueurs de Glasgow et 13 d’Edimbourg, soit deux tiers des 42 sélectionnés) qui s’avancera au Japon avec l’objectif de surfer sur la bonne santé des provinces écossaises (toutes deux qualifiées pour les quarts de finale de la Champions Cup).

Pour ce faire ? Conscients de leur traditionnel déficit de puissance, les Écossais souhaiteront comme d’habitude miser sur leur dynamisme et leur rapidité d’exécution, au travers d’une préparation physique bâtie en conséquence. "L’objectif sera d’arriver à notre pic de forme dès le match d’ouverture le 22 septembre contre l’Irlande, qui déterminera beaucoup de choses pour nous, affirmait le sélectionneur. Comme nous sommes moins puissants, nous devons être plus en forme que n’importe lequel de nos adversaires, et mieux préparés aux conditions chaudes et humides que nous allons rencontrer au Japon. C’est pour cela que nous avons choisi dès le début de notre préparation de nous entraîner dans des conditions très chaudes lors de nos camps d’entraînement au Portugal et à Nagasaki, ainsi que lors de nos deux matchs dans la chaleur de Tbilissi et de Nice." Car oui, les Bleus affrontement à deux reprises les Écossais lors de leur période de préparation, sur la baie des Anges puis à Édimbourg. Deux matchs à l’issue desquels Greg Townsend livrera son groupe définitif, tandis que les Bleus bénéficieront d’une répétition idoine en vue de leur match d’ouverture face aux Argentins, aux caractéristiques d’équipe très proches de l’Écosse.

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